et moi aussi
Bruxelles 09/2022 |
Cette semaine, je me suis étonné moi-même(Moment de l’auto-compliment
parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même) tant je suis entré
facilement dans l’automne, ses jours de pluie, ses températures sous la barre
des 15°, ses factures qui se ramassent à la pelle, les regrets et les envie d’hiberner
aussi. Je me suis fait plaisir en échangeant les tasses à thé printemps été
contre les tasses à thé automne-hiver, ça aide bien, ça et les litres de thé
que j’ai bu dedans.
Le skincare aide bien aussi. J’adore ma routine actuelle du
nettoyant au SPF ! Pas parce qu’elle me fait une peau sublime (même si ma
peau va bien, merci, pas la peine de m’envoyer les services d’urgence) mais
parce que j’adore les texture et sensations… Il y a le classique qu’on ne
présente plus comme la mugwoth essence de I’m from que j’aime de plus en plus
alors que j’avais détesté le masque, comme quoi… Super apaisante et hydratante,
c’est un vrai moment de bonheur. Et il y a de la nouveauté comme la crème black
tea de Pyunkang Yul, qui est hyper riche et épaisse, un peu beurre, nourrissante
et réconfortante et qui réussi l’exploit d’un rendu satiné, pas brillant-luisant
pour ma peau mixte à sèche. (Ce n’est de toute évidence pas un produit pour les
peaux grasses, désolé, passez votre tour.) Je ne peux pas vous en dire plus parce
que je commence le pot depuis dix jours mais on en reparlera et ça risque d’être
mon grand amour de l’hiver.
C’est surtout côté corps qu’il y a du changement, que je
peux reprendre les trucs lourds et cocon et me dorloter. Côté
médical sans parfum pour peaux sensibles, je reste en Corée avec la crème ato de Illiyoon ultra confortable mais facile à poser parce qu’on n’a pas que ça à
faire de toute la journée et la lotion ato de Pyunkang Yul qui est encore plus
facile à poser même que ça ne devrait pas être permis de nourrir et d’hydrater
comme ça avec une texture pareille mais pourquoi on n’a pas ça dans nos pharmacies ?
Et pour le plaisir de sentir bon aussi (Oui, cette réflexion
venant de quelqu’un qui planque des centaines de flacons de parfum dans son
appartement est complètement conne et indécente !), j’ai repris deux grands
classiques. Le beurre corporel Olive de the body shop ultra riche et gras, c’est
ce qu’on aime chez lui, qui sent tellement bon le vert, l’herbe fraîche… C’est si rare
ce genre de parfum dans un soin ! Surtout dans un soin riche. (Riche mais
pas tellement hydratant, je trouve. Dites-moi ce que vous en pensez : ça
hydrate vraiment ou c’est plus pour nourrir ?)
Plus classique, la crème au
Karité de l’occitane avec son odeur crémeuse, poudrée, savonneuse qui va
tellement bien avec les classiques aldéhydés ou les trucs plus modernes aux
muscs blancs. J’ai été petit joueur et je me suis dit que la version fouettée…
Mais en réalité je préfère la version originale très riche, un peu grasse, un
peu difficile à étaler… Mais qui fait aussi un super boulot ! (Et il y a
des jours où j’ai envie de traîner dans la salle de bain…)
Faisons un point télé : j’ai été mort-choqué-traumatisé
en voyant des gens manifester un émerveillement très étonné en entant dire que Sarah
Bernhardt avait joué l’Aiglon-un rôle d’homme. J’étais en mode « mais
enfin, le triomphe de Sarah Bernhardt, tout le monde connaît ! Tout le
monde sait ! » qui prouve surtout que je vis sur une autre planète.
Sinon, j’avoue TOUT, je suis totalement accro à Minamdang
café. Le feuilleton policier comique avec une histoire sentimentale qui est
hyper justement dosé pour ne jamais être « trop » ci ou ça mais un
cocktail parfait qui me fait dire que « chouette demain c’est lundi et il
y a de nouveaux épisodes disponibles ! »
Seo In-Guk, minamdang café, 2022 |
Oui, on en est là. C’est
probablement ce que j’ai vu de mieux en 2022 mais l’année n’est pas finie et j’ai
encore le temps de changer quinze fois d’avis. (Mais quand même, le truc qui me
fait dire « vivement lundi ! » a placé la barre TRES haut.
Mention Spéciale pour Seo In-Guk qui est absolument merveilleux dans le rôle du
faux chamane cabotin en en faisant juste ce qu’il faut.)
Pour finir sur une note plus sérieuse (et un peu poussiéreuse), plus digne, j’ai
certes porté des chypres, mais j’ai surtout ressorti Calèche en version
vintage, avec toute sa raideur austère, trop propre et laquée, qui cache son fond de gourgandine mal lavée et c’est
toujours aussi merveilleux de le redécouvrir, tellement riche, mais sans
ostentation, et complexe, mais sans faire chichiteux et compliqué. C’est beau
cet équilibre. (Et sur ma planète, Calèche vintage, c’est terriblement moderne,
sachez-le !)Si je devais lui faire un reproche, c'est que Calèche ne rigole pas beaucoup.Quand je le porte, je me prendrais presqu'au sérieux.
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