aller-retour

 

pour info: oui, j'ai investi dans le kimono vintage

Le printemps arrive et avec lui des envies de violettes, de roses et d’iris… mais l’hiver n’en finit pas de faire son retour, cette semaine Bruxelles était toute blanche ce qui ne lui sied point au teint; j’ai ressorti des parfums un peu moins éthérés et un peu plus papier d’Arménie. C’est le seul point commun entre l’heure bleue de Guerlain et Empire des Indes d’Oriza Legrand. (détails sur Empire ICI, dernier billet sur l'heure bleue ICI) Ça et cet état d’esprit « je reste à la maison tous rideaux tirés et je ne veux pas savoir quel temps il fait dehors. » Tout cela n’est certes pas délirant de modernité, mais dans ma tête, je me projette plus dans « le retour du guerrier » par un peintre néo-classique, que dans une pop song (même k) sexy et sautillante.

En parlant de non-modernité, j’ai commencé à lire les OSS 117 de Jean Bruce. Certes, c’est distrayant et facile, mais cette plongée dans les années ’50 est consternante. A chaque page, le sexisme et le racisme font grincer des dents. Vraiment, je m’interroge à propos des gens qui lisent ça en y prenant un réel plaisir premier degré… (il doit y en avoir.) c’est le « avant » dans une crudité assez violente, dépourvue de tout ce qui pouvait en faire le charme. Un excellent remède contre la nostalgie parce que tout n’était pas mieux. (Pour ceux qui n’ont vu que les films : vous serez aussi surpris que moi de découvrir qu’Hubert Bonisseur de la Bath est américain, né en Louisiane, et travaille pour la CIA.)

La bonne nouvelle étant que je relis enfin, trois livres en même temps au lieu de simplement acheter des livres pour faire monter ma PAL et décorer ma bibliothèque. Non, le no buy n'a jamais été une option.

Petite régression nostalgique) avec devilman de Go Nagai (oui, le mangaka de Goldorak) qui nous plonge dans une histoire sombre où les démons réveillés de leur sommeil glacé tente de reconquérir la terre qui leur a été volée par les hommes. L’humanité n’est pas belle à voir dans cette histoire. Elle ne vaut pas mieux que les démons. (Bien sûr que j’ai pensé à H.P. Lovecraft. Je n’ai trouvé le livre qu’en traduction anglaise, la version française est à peu près indisponible et hors de prix.)

Rayon skincare, j’ai ressorti mon SPF Beauty of Joseon parce que l’alcool au quotidien, même peu, c’est un peu difficile pour moi. (Oui, dans ma tête, j'entends Paula Begoun qui ricanne "I've told you so!") 

Je finirai le Mixsoon en mettant dessous une couche de l’hydration vaccine de NIOD qui est un vrai sauveur pour les peaux sensibles qu’il mets à l’abris de toutes les agressions. C’est un peu du détournement, au départ, il est pensé pour limiter au maximum la perte en eau, ce qu’il fait d’ailleurs très bien, mais si comme moi vous avez du mal avec les solaires, je ne peux que vous le conseiller. (Mais je vous préviens : le vaccine + le SPF rend un peu le maquillage impossible. C’est soit vaccine, soit SPF, sinon, c’est peluches, peluches, peluches. revue détaillée ICI)

Bien sûr, je bous beaucoup de thé et d’infusion de grand-mère (j’ai très tôt été très connecté à ma grand-mère intérieure) avec une incompréhensible et tardive passion pour le thé vert japonais. (Je déteste les thés verts continentaux lorsqu’ils ne sont pas parfumés.) il m’est désormais impossible de me passer de mon sencha du soir… donc, oui, il me fallait une théière dédiée. (Trouvée chez HonorisCausa.) Elle est merveilleusement jolie, d’une contenance parfaite MAIS comme il s’agit de terre cuite, elle ne peut être utilisée que pour un seul type de thé. (J’aime autant vous prévenir que c’est exactement le genre de théière qu’il faut acheter quand on a déjà des théières, parce qu’on n’a jamais assez de théières.)

Bref, il y a toujours une vie, même si elle se déroule au ralenti et que je suis moins présent sur le blog.

NB : je vous épargne les dramas enchainés à la chaîne parce que ce fut une sélection pas très honorable de niaiseries sentimentale où j’avais envie de gifler certains personnages. Ou alors toutes les bonnes scènes se sont déroulées pendant que je somnolais dans le canapé ? (20 ans après le reste du monde, je vais commencer Itaewon class. Même si c’est mauvais, mais espérons que non, l’avantage des productions Netflix, c’est qu’il y a le budget qui suit. Les dramas, c’est comme le parfum, il faut un bon scénario, mais on peut quand même s’en sortir si c’est un peu bancal en mettant de jolies matières-images.)