Le blogueur du dimanche (retrouve ses classiques)

Après deux semaines à l’eau, j’ai craqué et je suis repasser au floral oriental. D’abord Oscar de la Renta que j’adore et dont la transparence années ’70 se prête bien aux chaleurs tropicales. Ensuite, les températures devenant plus normales pour Bruxelles, j’ai également porté l’ancêtre Heure Bleue en versions plus ou moins anciennes et plus ou moins concentrée. Alors que j’aime beaucoup les aldéhydes, je ne leur suis plus si dévoué que jadis et je goûte de plus en plus les descendants de l’Origan de Coty qui devient ma nouvelle obsession…

Curieusement, l’Heure Bleue, ce n’est pas en eau de toilette que je l’ai portée, alors que c’est une version assez fraîche, avec sa note anisée et sa poudre assez sèche, mais en extrait et eau de parfum, plus œillet-encaustique-fleur d’oranger miellée. Peut-être parce que la température avait baissé et que je n’en pouvais plus de la fraîcheur imposée. Soyons honnêtes, le perfumista n’aime pas qu’on lui impose des choses : dépendre de la météo le révolte, n’avoir qu’un flacon sous la main le désespère.

Maintenant, il y a toujours l’éternelle question du sillage qu’on impose aux autres. Mais je vous avoue que je suis bien incapable d’avoir honte d’embaumer l’Heure Bleue ou Oscar de la Renta. Quand tous les usagers auront réglé leurs problèmes d’hygiène personnelle, nous en reparlerons. Peut-être. Quand le problème des bois ambrés dégueulasses aura été réglé. (Et on en discutera uniquement si nous sommes toujours en démocratie et que je n’ai pas le pouvoir de légiférer par décret en ces matières.)