mauvaises herbes, parfum d’empire

 

Il n’est pas impossible que depuis quelques jours je ne renoue avec mon obsession du vert en parfums. Que ce soit sous forme de chypre sophistiqué ou en parfum campagnard de grand garçon tout simple. (C’est tellement moi, ça !) Cela correspond à une envie de me mettre au vert et explique que je sois parti en Normandie avec le mal-aimé de Parfum d’Empire avec sa bonne odeur herbeuse, vive et insolente, d’autant plus insolente qu’elle est soutenue par un iris potelé qui lui confère une certaine richesse. (Oui, je suis plus campagne en gentilhommière qu’en chaumière où faire le ménage, désolé Blanche-Neige, tu frotteras sans moi, amuse-toi bien avec la bande des sept.)

Mauvaise herbe reprend le thème mais est beaucoup plus littéral, la bougie est un vrai parfum d’ambiance, plus brut, plus nature. Plus que le gazon bien entretenu, fraichement tondu, c’est la prairie bien verte, avec quelques fleurs, humide et un peu terreuse, bien acide. C’est vif et cinglant, ça parle de printemps et de fraîcheur. Ce serait délicieux en été lorsqu’il fait chaud, mais comme ce serait idiot d’allumer cette jolie bougie lorsque toutes les fenêtres seront ouvertes, je me précipite d’en profiter en pensant qu’il fait beau.

 

Et en m’imaginant que je vais gambader dans l’herbe façon générique de fin de la petite maison dans la prairie ? Peut-être pas. Je suis plus « promenade dans la calèche de Mme de Villeparisis en regardant les paysans aux joues rouges » que Laura Ingalls. Le grand garçon tout simple à ses limites. Mais enfin, voici un bien bel objet que j’aime beaucoup à avoir chez moi. Je rêve d’une version vaporisateur qu’il serait plus simple de faire voyager, mais alors je n’aurais peut-être pas emporté Mal-Aimé, plus complexe mais trop ton sur ton. Cette bougie est bien plus jolie en arrière plan d’un bouquet de roses fraîches ou de violettes pas trop bonbon. Ou alors Iris Silver Mist de Serge Lutens ?

Mauvaises-Herbes, bougies Parfum d’Empire.