J’ai toujours bien aimé terminer des trucs dans la salle de bain. J’ai
l’impression de désencombrer, c’est très satisfaisant et aussi mensonger qu’un
article de la Pravda sous Staline puisque rien n’est irremplaçable et que tout
est remplacé en avance mais j'aime assez me faire des illusions. Depuis que je me suis mis en no buy, c’est encore plus
appréciable puisque chaque flacon jeté me rapproche un peu plus de la
perspective de pouvoir acheter à nouveau. J’ai un peu honte parce qu’il y a des
problèmes bien plus importants que ça dans la vie des autres mais en même temps
que celui qui n’est jamais aller chez le coiffeur alors qu’il y avait ne guerre
dans le monde me lance le premier bigoudi.
Puisqu’on parle chevelure de rêve, j’ai craqué et acheter un après
shampoing. Parce que je n’en avais plus. Mais en sachant pertinemment que je
n’en ai pas vraiment besoin avec ma longueur de cheveux, d’autant moins que je
remplace régulièrement par le sérum de Gallinée, mais ce n’est pas pareil et
puis je ne l’aime pas. Mon argument est de la pure mauvaise foi mais au moins
je ne le jette pas. En plus, mes cheveux poussent, lentement et pas si sûrement
que ça, et j’envisage de laisser un peu de longueur (traduction : plus de
50 mm) depuis que j’ai constaté que j’avais ENFIN une couleur qui me plaisait.
(De plus en plus grise.)
J’ai grandi avec l’idée que la beauté c’était Blanche-Neige : des cheveux noirs comme l’ébène, la peau blanche comme la neige et les lèvres rouges comme le sang. J’ai la peau matte et les cheveux qui éclaircissent en été. (Enfant, j’étais blond à chaque rentrée scolaire.) Bref, c’est foutu. Mais le gris, c’est tellement beau ! (Pourvu que je ne devienne pas chauve trop vite du coup, même si ce serait drôlement plus pratique.) Donc en avant pour l’achat d’un après-shampoing violet l’Oréal expert pour cheveux gris parce que, selon moi, il n'y a rien de plus laid que les cheveux gris qui virent au jaune ! (En plus, c’est joli à voir l’eau colorée en mauve quand je rince.)
Pour les séries, c’est à peu près pareil que pour les cosmétiques : une liste à rallonge que je suis content de faire diminuer un peu quand j’en termine une mais que j’allonge à l’infini parce que j’accumule. (C’est d’autant plus facile que c’est virtuel. Avec les livres physique, je suis plus conscient que je n’ai pas besoin d’en acheter et que je dois éviter d’aller en librairie parce que la pile monte beaucoup trop vite. Ce qui est d’autant plus facile que je déteste de plus en plus aller dans les magasins, voir du monde et faire la file à la caisse. Je viens de terminer la saison 2 d’Isekai Izakaya Nobu (surVIKI) que j’ai bien aimé (Je parle de la première saison ICI) même si l’effet de surprise passé retire de la drôlerie à la chose, j’étais tout sourire en regardant ces gens boire et manger (ce qui est assez inattendu de ma part.) Est-ce qu’une saison 2 était nécessaire ? Non. Mais on reprend volontiers une dose, comme se ressert sans avoir faim quand c’est bon.
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