|
ceci est un selfie |
Le temps
passant, j’ai de plus en plus de mal avec Meta (ancien groupe Facebook) pour
plein de raisons plus ou moins bonne. Facebook m’ennuie depuis longtemps et je
n’y suis plus vraiment actif. Instagram a tout pour me plaire en revanche… Les
jolies photos (celles des autres surtout et celle que j’essaye de faire), l’échange
et le partage, notamment grâce à la story plus informelle que le post et qui permet
parfois une foule d’échanges plus ou moins sérieux… Mais la mentalité est de
plus en plus détestable, pas à cause des gens mais de la plateforme étroite d’esprit.
Elle fait tout pour nous maintenir prisonnier et nous empêcher de sortir. Le
but devrait être de s’ouvrir, de voir le monde, pas de tourner en rond dans le
petit monde d’Instagram pourtant. Elle censure et calibre de façon idiote et puritaine
pour éviter les problèmes en s’alignant sur les esprits étroits parce que ce
qui ne les choque pas ne choquera personne. (Si, l’étroitesse d’esprit, ça me
choque.)
|
Carmen Scarpitta, la cage aux folles. |
La
sexualité et la nudité sont bannies, assimilé es à de la pornographie. Ok, je comprends
que cela puisse déranger mais… être dérangé est parfois salutaire. Prétendre
que les choses n’existent pas n’aide personne et ne fait avancer aucun débat.
Je peux comprendre qu’on veuille protéger des publics innocents de ce qu’ils ne
devraient pas voir. Que c’est sain de ne pas laisser des gens fragiles s’hypersexualiser…
Mais interdire et censuré n’est pas la solution idéale d’après moi. (L’éducation
victorienne n’est pas le modèle à suivre selon moi.) Il y a la solution du
compte privé pour ceux qui veulent aborder ces sujets avec des gens qui les
suivent en connaissance de cause. D’autant que Meta ne parvient pas à empêcher
les créations de comptes à la chaine et les messages privés d’invitations qui
sont plus ou moins de la prostitution. (À l’époque Victorienne… Pareil !)
Et puis la
censure est vraiment conne. Meta bloque sur l’utilisation de certains mots. J’ai
une story qui a été censurée parce que j’employais le mot suicide. Je disais « J’ai
cassé six tasses à thé, je vais me suicider, je reviens dans 5 minutes. »
Ils y ont vu Dieu sait quoi mais zéro second degré, c’est certain. Ça n’était
clairement pas une apologie du suicide, une invitation au suicide. Je peux
comprendre que l’expression choque, à la limite et qu’on ne la trouve pas
délicate, mais je précise quand même « drama queen » dans ma bio… J’ai
même été puni, je ne suis pas éligible à l’utilisation de contenu de marques. (Comme je ne sais même pas de quoi il est
question, on va dire que ça m’affecte peu.)
Ou je ne comprends pas, c’est le blocage et la suppression du mot.
|
Bette Davis, all about Eve |
(Trois semaine après la story, donc d’un truc qui n’est plus visible. Smiley
qui lève les yeux au ciel, gif de Bette Davis,
toussa toussa.) Et puis surtout, je comprends que le suicide préoccupe une
plateforme accusée de faire sentir les gens mal, mais interdire le sujet n’aidera
absolument personne. Continuer à faire croire aux gens que le monde est lisse
et parfait ne va au contraire que les enfoncer, sans leur donner de possibilité
d’exprimer une souffrance. Bref, ça m’énerve.
|
Bruxelles, 03/03/2022 |
Et je
déteste être prisonnier du truc, dépendre de quelqu’un, quelque chose, qui m’impose
ses règles, sa vision, son format. Je comprends la nécessité de règles, qu’on
ne puiss pas faire ou dire n’importe quoi. Mais pour ça, il y a des lois.
Faites par des gens élus. (Ok, j’ai de la chance, je vis en Europe, pas en
Corée du Nord.) Et j’ai zéro envie de me laisser emmerder par Facebook and c°. Je
pense que je vais être plus présent sur le blog et reprendre les billets d’humeur,
les petites choses, les petits coups de cœur. Râler aussi à l’occasion comme
aujourd’hui. J’avais pensé qu’une newsletter pourrait être sympa, parce qu’elle
permet de garder le contact plus que la publication en ligne, mais en même
temps, même si les gens s’inscrivent, je trouve qu’il y quelque chose d’un peu
intrusif… J’aurais l’impression de m’imposer, de débarquer au moment que j’aurais
choisi et pas forcément au moment opportun pour l’éventuel lecteur. (Oui, je me
prends la tête avec des conneries. Bon, j’écris les conneries qui me passe par
la tête pour avoir votre avis, aussi, pas juste pour le plaisir de me regarder
le nombril, donc n’hésitez pas à commenter et à rebondir.)
Cela étant,
je comprends bien que certains vont être rebutés. On vient sur un blog pour plein
de raisons différentes, dont aucune n’est plus légitime que l’autre, et quand
on veut juste de l’information ou du retour d’expérience skincare, je conçois
aisément que les états d’âme de celui qui tient le blog n’intéressent pas. L’avantage,
c’est que vous n’êtes pas obligés de tout lire. (Certes, ça me brisera le cœur -mode
drama queen ON- mais ce n’est pas l’objet du débat.) m’embête aussi le fait que
je ne suis pas, que je ne serai jamais cohérent. Mon contenu part dans tous les
sens, je m’étale et je déraille. Dans le même temps, j’ai toujours pensé que je
dessinais un univers et que dire dans un article que je suis capable de
sangloter devant un drama coréen (du Sud) en costume d’époque pouvait vous
faire comprendre mon amour de tel parfum exprimé dans un avis pas du tout
objectif.
Je devais
faire un billet court pour dire que je vais reprendre les billets et je suis
déjà à 1000 mots. (Quand je dis que je m’étale, je ne mens pas.) Promis, j’essayerai
de faire plus court et plus souvent. J’essayerai de faire du libellé « billet
d’humeur » quelque chose d’équivalent à la story Instagram. Je suis un peu
désolé si vous aimez me suivre sur Insta et que vous ne venez pas ici parce que
je compte réinvestir le blog. Même si c’est difficile en ce moment parce que la
vie, l’insomnie, etc. Mais justement, moins de temps ailleurs, c’est plus ici…
👌 Pas de souci 🌼 Ici ou là 🖋📖 C'est toujours avec plaisir 🫖🍁
RépondreSupprimerMerci, c'est très gentil!
SupprimerTrès juste et compréhensible, à trés vite, ici où ailleurs ;-)
RépondreSupprimerLe bon côté des choses, c'est qu'en plus, je retrouve un peu de plaisir d'écrire...
SupprimerPeu importe pour moi,j aime quand on se prend pas au sérieux, qu on deconne un peu, qu on s amuse, qu on s'étale ,...la vie est déjà dure ne la rendons pas encore plus rigide à cause de dictats de tout bord. La newsletter moi je dis yesss
RépondreSupprimerSe prendre au sérieux? Quelle horreur. Sachons être léger, tout est déjà bien assez lourd. (Ma balance me l'a d'ailleurs confirmé ce matin.) La newsletter, je le sens de moins en moins. J'en vois l'utilité, le plaisir et l'intérêt, mais je bloque quand même à l'idée de rajouter. Vraiment, j'ai un peu envie/besoin de moins pour l'instant.
SupprimerBien serrées sont les mailles du filet des algorithmes de Facebook et beaucoup s'en plaignent et vont régulièrement en prison...
RépondreSupprimerAlors il faut ruser avec la dictature du politiquement correcte, nous codons les mots "dangereux"... genre t.u.e.r le temps...
C'est un robot, et un robot n'a pas de sentiment, et même il nous demande parfois de dire : je ne suis pas un robot ! :D
Gabrielle Dlr
Ruser ou partir? Fuir? S'exiler? Pour l'instant Blogger m'offre un espace de liberté. Peut-être que je devrai penser ou passer à autre chose un jour prochain, mais je m'y sens bien pour l'instant. (Et il restera toujours la possibilité du petit carnet pour soi, même si bien évidemment on n'est plus vraiment dans le partage.)
SupprimerFranchement on ne sait plus à quel réseau social se vouer ces temps-ci... mauvais esprit, censure, muselage par isolement progressif, algorithme opaque... et encore pire blog ou compte politique pur jus. La période a de quoi rendre amèr-e
RépondreSupprimerMerci pour chacun de tes posts, où que ce soit !
#existeretledire
à plus dans le bus,
Grande_roberte
On lutte comme on peut. Et parfois juste en niant la réalité... C'est con, mais ça aide.
Supprimer