cologne

Les colognes et moi, c’est une vieille histoire d’amour. Surtout pour la cologne, moi, je suis quand même BEAUCOUP plus jeune ! J’ai commencé par les cologne classique et la cologne Jean-Marie Farina de Roger et Gallet a longtemps fait partie de mes préférées, mais le classement a bien changé aujourd’hui. En partie parce que la R&G est devenue fort dure.

Et il y a eu des nouveautés, beaucoup, on a vraiment tenté de renouvelle le genre. Il y a les classique avec petit truc intéressant en plus qui emmène la cologne dans un autre registre par des nuances intéressante, c’est le cas de la Manufacture des Châteaux. Enfin, c’était, maintenant il y a de l’encens et du oud en version cologne. Je lève les yeux au ciel.) C’est aussi ce qu’à tenté de faire Atelier Cologne, la marque la plus surfaite et la moins intéressante qui soit à mes yeux. (Ils cherchent à vendre. Enfin, ils cherchaient clairement à se vendre, c’était à la limite du racolage sur la voie publique.) 

Et puis il y a ceux qui ont fait des colognes tenaces. C’était le cas du Néroli d’Annick Goutal, signé Isabelle Doyen qui maitrise remarquablement le travail sur les muscs. Entre tenue et fantaisie, il y a eu le travail de Jean-Claude Elena. Pour Bulgari, mais surtout pour Hermès dont l’Eau de Gentiane Blanche est peut-être le plus élégant parfum en vente actuellement. Et il y a eu le très joli Narcisse Bleu. Mais le Narcisse a imposé son modèle de fleur d’oranger musc d’une façon insupportable : ses suiveur sont beaucoup moins joli et tout finit par se ressembler… ça tient mais qu’est-ce qu’on s’ennuie ! (Les muscs sentent vraiment trop la lessive !) Donc je reste sur mes bonnes vieilles colognes classiques.

La plus classique : la cologne impériale de Guerlain. Citron bergamote et petit grain, sur des notes délicatement florales. C’est joyeux, classique, propre et net mais très fin et délicat. Plus beaucoup de fond, mais qu’importe. J’aime l’éphémère de la cologne. J’adore m’en servir quand je rentre chez moi en fin de journée pour raviver un parfum dont le départ est parti depuis bien longtemps…

Autre gagnante pour moi cette année : l’Eau d’Orange verte d’Hermès. Chic et si vive avec son amertume orangée rafraichie par un effet menthol. C’est celle-là ma cologne de canicule ! Et puis, il y a aussi l’Acqua di Parma. Elle ce serait ma cologne élégante, avec des notes un peu savonneuse, un peu barbier avec sa lavande dans les aromates et les agrumes. Très chic monsieur. Et pas si cologne, elle tient un peu trop pour ça mais, chut, je ne m’en plains pas.

Et puis c’est tout.

(Oui, je n’ai cité que des colognes de luxe. Écoutez, je parle de mes favoris et j’aime le luxe… J’aurais pu citer aussi la Cologne à la Russe d’Institut très bien mais je n’arrive pas à la considérer comme une cologne. Cela dit, c’est un délice ! )