nuit de cellophane, serge lutens

 


Ce parfum doit être replacé dans son contexte : 2009. Il propose une jolie note synthétique qui dévoile une mandarine abricotée qui se fait peu à peu florale, blanche et propre, un peu inoffensive. C’est plutôt bien fait et reste élégant tout du long, on dirait que Marc Jacobs aurait enfin réussi un parfum, mais c’est un peu impersonnel, le genre de senteur qu’on portait pour être frais et soigné selon les critères de l’époque. Hélas, ce genre de parfum apparaît seulement 15 ans après son lancement, extrêmement daté. Peut-être 15 autres années changeront notre point de vue et que nous reviendrons à ce genre de parfum en nous disant « c’est un classique ! » 




Hélas, bien avant, dans le genre shampooing de fille soignée aux cheveux brillants, le Petite Chérie d’Annick Goutal (ICI) s’est déjà imposé depuis bien longtemps comme étant LE classique du genre, plus original, plus scintillant dans le genre note fruitée juteuse. Nuit n’est pas vraiment un parfum honteux, simplement, on peut trouver bien mieux dans la marque.


Nuit de cellophane, Christopher Sheldrake pour Serge Lutens, 2009.


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