plaisirs d'hiver

 


En ce moment, il me faut bien admettre que le blog ne se remplit guère, non que je sois fortement occupé ailleurs où que je passe mon temps à courir les soldes, j’ignore superbement toute l’opération commerciale, n’imaginant pas une seconde que j’aurais soudain l’envie ou le besoin de ce que j’ai bouder six mois durant. L’histoire se résume à cette vieille leçon que nos mères nous ont apprise « si tu n’as rien d’aimable à dire, ne dis rien. » J’aurais pu trouver matière à me plaindre, geindre ou vitupérer ; l’univers se chargeant bien de procurer la matière à l’agacement, et si ce n’est l’univers, au moins les réseaux sociaux, mais je n’ai pas envie de me spécialiser dans le genre. J’assume mon aigreur naturelle, mais je n’envisage pas de la cultiver et de la provoquer, je me contente de la laisser se développer spontanément. J’étais d’ailleurs fort content dans l’ensemble ; simplement les vieilleries qui nous enchantent ne nécessitent peut-être pas d’être rappelée au monde chaque fin de semaine.

 

Tout ce long préambule pour dire que je suis absolument ravi de ma routine qui me permet de survivre à l’hiver et ses grands écarts de températures qui nous martyrise le cuir, puisque la saison nous a imposé de passer de -10 à +10° en quelques jours, tout en me faisant plaisir parce que c’est toujours plus efficace quand c’est agréable. Pas de grand changement, j’avais anticipé en soignant ma barrière cutanée, préférant les céramides et les acides gras aux beurres lourds et inconfortables. Il y a des gens qui adorent s’oindre d’une couche grasse, ma peau le supporte mais vraiment, ce n’est point chose que j’apprécie et j'estime qu'en 2024, nous pouvons espérer mieux de la vie.

 

Comme parfum, j’ai opté quasi monomaniaquement pour Paris d’Yves Saint Laurent dans toutes ses versions, si beau dans le froid, qu’il soit sec ou humide avec son accord de lipstick rose-violette illuminé par les aldéhydes et rendu si confortable avec sont fond poudré et crémeux (un peu plus sexy dans les versions anciennes. Est-il vraiment nécessaire de tenter de faire croire aux enfants que maman n’a pas de vie sexuelle ? Je pense qu’ils ne sont pas dupes. Enfin, il y en a peut-être que la maternité à rendues sages ?)

 

Le sérum, c’est l’apaisant et réparateur de la barrière cutanée de The Ordinary. Rose, crémeux mais pas trop lourd sur la peau, je le trouve efficace en soin quotidien de maintenance qui apporte du confort. La crème, c’est l’omega complex de Paula’s choice et sa merveilleuse texture très réconfortant et faussement riche puisqu’une fois sur la peau elle se révèle finalement assez légère. (Petit bonus pour un soin non parfumé : elle sent bon quand même. Quelque chose comme l’odeur du thé Genmaïcha pour vous situer.) Les deux font un peu double emploi en ayant les mêmes fonctions d’entretien de la barrière en remplaçant, ou en apportant, des substances qui devraient être naturellement présentes dans la peau et en étant apaisant et parfait pour les peaux sensibles.

 

Mais l’hiver, entre les chocs thermiques quand on passe d’un endroit à l’autre, le vent, l’air sec, etc, je les trouve plutôt complémentaires et j’aime les utiliser ensemble le matin, c’est parfait pour ma peau mixte-sèche. En cas de peau très très sèche, vous aurez probablement besoin d’un peu plus (Mais en jouant avec le toner ou le SPF en journée, ça devrait être faisable) et si vous avez la peau grasse vous pourrez probablement envisager le sérum comme crème de jour et la crème comme soin de nuit… N’étant pas obsédé de la barrière cutanée puisque je préfère ne pas faire de bêtises qui la mettent en périls, quand vient le printemps, je sais que ce sera l’un ou l’autre en fonction des stocks. (Ou des découvertes, d'ailleurs si vous avez trouvé des choses intéressantes, je suis tout ouïe)

 

 

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