crépuscule, météo et café.

 


Cette semaine, j’ai regardé un chouette documentaire sur Netflix à propos des chats dans lequel on disait que les moments ou ils étaient le plus actifs étaient le crépuscule et l’aube, ce qui confirme que je ne suis pas insomniaque, je suis un chat et j’aimerais qu’on me laisse dormir toute la journée, merci. Nous savions déjà: comme les chats, je suis cruel, snob et méprisant. 


Comme les chats aussi, c’est au moment ou vous vous apprêtez à dire que je suis toujours tellement élégant que je décide de loucher et de me lécher frénétiquement le... Enfin, non, pas ça, pour des raisons évidentes de souplesse, mais vous avez compris l’idée, je n’ai pas besoin de vous faire un photo montage. En tous cas, la mémé à chats en moi a adoré regarder ce reportage en prenant sa tisane. Même si on n’apprend pas grand-chose parce que nous savons déjà que les chats sont  sont les maîtres du monde. (Vous préférez les chiens ? Désolé pour vous, vous avez perdu.)

Si vous voulez qu’on parle de Netflix, j’ai ENFIN terminé forecasting love and weather et vraiment, j’ai dû me forcer tellement je n’en pouvais plus de ce truc et de ces gens d’une immaturité confondante qui s’inventent des difficultés en se regardant le nombril. J’avais très très envie de gifler les deux héros tout le temps. J’ai un peu plus d’indulgence pour le second male leading qui est un connard fini mais qui au moins fait des choses (absurdes à cause d’un scénario totalement improbable) qui font avancer un peu l’intrigue et qui est le seul personnage qui évolue un peu et qui a un bon fond quand il arrête cinq minutes d’être un connard. (Bon, un peu d’affection pour sa copine aussi. Et quelques personnages secondaires en me forçant un peu pour tenir les 16 épisodes.) Mais le pompon, c’est le petit discours moraliste récurrent sur la fonction publique et le service aux citoyens. Les gens, vous avez confondu avec une vocation religieuse avec penchants masochistes, on n’est pas vos paillassons. (Non, on n’est pas là pour encaisser et les fonctionnaires ont droit au respect, merci.)

 

Là, j’enchaine avec Café Minamdang toujours sur Netflix, une histoire improbable de pseudo chaman et de policière. C’est clairement une comédie pour l’instant et j’y suis allé pour les acteurs confirmés, déjà vus ailleurs et dont je sais qu’ils peuvent réussir à faire avancer un scénario poussif parce qu’ils sont doués pour la comédie. Particulièrement Oh Yeon-Seo qui tirait son épingle du jeu dans Come Back Mister ou elle réussissait à être drôle en en faisant un peu beaucoup pour tirer le meilleur parti de répliques un peu plates du scénario et pouvait aussi se montrer émouvante en restant sobre quand il le fallait. (Non, vous n’avez pas besoin de chercher à voir cette série, faites-moi confiance.) Est-ce qu’on s’attache aux personnages de Minamdang Café ? Après trois épisode, oui, c’était fait. Est-ce que l’enquête policière tient la route? Pour l’instant oui et, en dépit des aspects burlesques, il y a un vrai suspens, quelque chose de sombre et d’inquiétant.

(Mais bien sûr que je préférerais une série qui se déroule dans une maison de thé et justement j’ai repéré un truc… Encore que je préfère éviter les séries ou il est trop question de nourriture, c’est vraiment mauvais pour ma ligne. Et, en plus, j'envisage de regarder Alchemy of souls et... c'est sans fin.) 




Commentaires

  1. Non, les chats ne sont pas cruels, snobs et méprisants. C'est bien mal les connaître ! Mais vous avez le droit de l'être si cela vous plaît ! ;) Le crépuscule et l'aube ? J'en sais quelque chose avec ma grosse minette, qui ne me laisse pas dormir parce qu'elle ne veut rien faire sans moi :))) Mais quand on aime... Si vous avez besoin de tendresse, vous serez servi avec un chat, surtout au moment où vous servez les croquettes :)))
    Je vous souhaite un bon dimanche et du courage pour affronter la semaine qui s'annonce déjà, amicalement. Gabrielle Dlr.

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  2. Evidemment que tu es un chat!
    Loucher et se laver le fuful en public, c'est tellement ma Leya. Duchesse permanente, sauf quand on le lui dit, alors elle saute sur le tancarville, se met à se laver le postérieur, et tombe lamentablement, en entrainant un partie du linge avec elle, parce que pourquoi pas. Et là bien sûr, elle se met à se lécher le bout d'une patte avec une délicatesse de ballerine, petite perfection absolue qu'elle est.
    Il faut que je regarde ce documentaire. Avec mes deux diva à moustaches.

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    1. Oui, il faut, c'est un indispensable pour les amoureux des chats parce qu'on ne voit pas assez de chats, jamais! Et même si on apprend pas grand chose, quand on observe des chats, on sait, on reçoit quelque confirmation et on peut voir d’extraordinaire chats de cirque. (Mais pas question d'apprendre des numéros à nos minets, c'est bien trop compliqué pour nous : simplifions nous la vie et laissons leur le pouvoir.)

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