Si je devais décrire le parfum en une phrase, je dirais qu’il sent le mois d’avril. L’image est pour moi très parlante, mais elle ne le sera pas pour tout le monde, il va donc falloir que je développe… L’eau démarre par quelques notes fraîches, un accord citron-bergamote, vif et frais avant de se faire florale. Il y a des brassées de lilas et des brins de muguet, dans un parfum que je vois blanc et rose, un peu mauve, avec des nuances de bleu ciel et un peu de vert tendre. Un parfum de fleurs fraîches qui évoque la rosée sur les pétales, la lumière clair et froide du printemps et qui sera perçu comme muguet ou lilas suivant les affinités de chacun. Sur moi, je le perçois très lilas, très mauve, sans pour autant faire belle époque. La veine est assurément plus moderne que celle des premières créations de la maison. Le fond de muscs blancs apporte une belle propreté, un coté net à ce parfum jeune fille en fleurs.
L’eau guillerette, Anatole Lebreton, 2022.
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