découvertes et favoris #février2017

Février, mois de l’hiver et du nez qui coule, dont le principal mérite est d’être court, nous a fait le joli cadeau cette année de quelques journées printanières. Un avant goût qui nous a fait plaisir à tous: je voyais les sourires fleurir autour de moi. 

Parfum: excité par la météo, j’ai usé et abusé des colognes et des eaux chyprées. Le coup de coeur qui se répète: l’Ô de Lancôme. Joyeuse avec sa belle odeur de citrons, un peu verts, un peu feuilles même, lumineuse sur ce fond de chypre classique, vieillot même, comme je les aime. Il sent bon l’été et j’ai adoré ça. Le seul problème de l’Ô, c’est que mon flacon commence à bien se vider et que je vais devoir passer au rachat assez vite. Parce que quand je me dis en journée "Oh, mon Dieu, que c'est bon, que c'est beau!" je sais que c'est rachat obligatoire.

Soin: pour cause de gros rhume, je me suis arraché le nez par petit bout en un jour. C’était la panique, je ne savais pas comment j’allais réussir à surmonter l’épreuve. Ne pouvant envisager de vivre sans nez (ça ne va à personne) je me suis précipiter sur mon stock d’échantillons qui ne me conviennent pas (Jamais, peut-être que les vendeuses me détestent? Elles doivent être jalouses de ma beauté parfaite et pure, je ne vois que ça comme explication!) pour voir si je n’avais pas un truc spécial peau sèche à très sèche. J’ai dégotté le baume crème de huit heures d’Elizabeth Arden.  Ce baume, c’est une ode à la pétrochimie, juste de la vaseline améliorée. Il n’y a même pas d’eau dans la formule. ça m’a fait le nez ultra brillant. Cette nuit-là, il a pu me servir de lampe de chevet. Rien de glamour, j’étais devenue la ménagère américaine des comédies des années ’50, dont on comprend en la voyant se coucher, visage recouvert d’une couche grasse et luisante, qu’elle ne fait pas envie à son mari qui a bien des excuses pour aller voir ailleurs. N’empêche que le lendemain, j’avais un petit nez (enfin, non, pas petit, ça restait le mien.) tout doux, tout lisse et tout confortable. J’étais tellement content que je suis allé acheté un tube de crème depuis. Peut-être que de la simple vaseline aurait fait aussi bien. Et en plus, j’aurais eu la caution glamour par excellence: Marilyn adorait, parait-il, s’enduire de vaseline pour conserver sa beauté et sa jeunesse. Impossible de dire si ça fonctionnait, elle est morte à 36 ans, comme je suis beaucoup plus vieux que ça, opter pour la 8 heures qui améliore ça n’est peut-être pas complètement déraisonnable. J’ai testé comme crème de nuit une fois: ça vaut un masque nourissant, ça fait la peau douce et lisse mais pas de miracle non plus. C’est parfait sur les mains, à condition de ne rien toucher après. L'odeur? Camphrée, médicamenteuse, le genre d'odeur que je ne déteste pas parce qu'elle fait "sérieux."

Livre: le dernier lendemain, Ryan David Jahn. C’est du policier américain, ça se passe dans les années 50, c’est assez sordide. Beaucoup de personnages, une intrigue en cascade à Los Angeles et surtout un auteur que j’aime énormément et qui ne m’a jamais déçu. Outre des intrigues bien menées, les personnages sont fouillés et il y a un vrai regard sur la société, celles des années '50 qui n'est pas aussi merveilleuse qu'on veut nous le faire croire parfois, NON, tout n'était pas mieux AVANT, sans que ce soit trop appuyé et lourd. Par contre, même si j’adore le livre, je n’ai d’attachement pour aucuns des personnages. On les suit séparément en découvrant peu à peu que tout est lié, c'est un vrai roman noir à l'ancienne qui plaira au amateurs du genre.

Thé: Tokyo Breakfast de Mariage Frères. Une découverte de dernière minute… Surprise, ce n’est pas un thé vert comme je m’y serais attendu, mais un thé noir parfumé. Pour le breakfast ? Un thé rond, à la vanille, très doux en bouche, qui ne fait pas violence au palais, accompagné d’une pointe de yuzu qui assure le minimum syndical de japonitude. Vraiment agréable, la pointe d’agrume qui casse la vanille est vraiment heureuse, mais comme thé de l’après-midi. À mon humble avis de garçon qui n’y connaît rien, le nom doit signifier que c’est un thé à prendre à Paris quand il est l’heure du breakfast à Tokyo. Parfait en hiver!

Et vous? Comment avez-vous surmonté la dépression hivernale?