Le
printemps qui n’arrivait pas a dû jouer son rôle. Mes envies tournaient autour
des floraux léger, frais, naturalistes. Bien sûr, j’ai aussi sniffé des parfums
plus solaires, des parfums d’été, mais ce n’était pas ceux que je voulais
porter : pas vraiment mon genre à la base et totalement pas dans le
contexte.
L’Eau de
Narcisse Bleu (Hermès) m’a enchanté : légère, transparente, évolutive,
discrète mais présente, c’est vraiment du bonheur en flacon, un parfum de
sérénité qui m’a comblé et que j’ai vraiment pris plaisir à découvrir et à
explorer, d’autant plus qu’il collait à mes envies de parfum pour moi, de parfum
à écouter du moment. (J’aime bien les parfums démonstratifs, à sillage,
séduisant, qui font presqu’autant plaisir à l’entourage, mais ce n’était pas l’humeur
du jour.) Sa douceur mêlée d’une pointe d’amertume réussi à ne pas être mièvre,
enfantine ou innocente : oui, mais pas niaiseuse, c’est vraiment du très
bon, le genre de parfum qui risque de devenir un des classique de ma
garde-robe, un de ceux qui restent
longtemps.
Grand Amour
(Annick Goutal) est dans le registre printanier également avec son bouquet de
fleurs délicat mais dans un registre nettement plus sophistiqué. Et il y a
quelque chose d’un peu mourant, d’un peu soupirant dans ce parfum. Comme une
ombre posée quelque part. Sa maturité qui se fane fait un joli contrepoint au
Narcisse d’Ellena, je le remarque seulement maintenant. Curieux d’avoir été
séduit à ce point par des âges si différents, deux extrêmes sur une ligne du
temps. Avec Grand Amour, je me suis senti un peu lassé, fatigué, mais pas blasé
pour autant, plutôt serein et content d’avoir déjà vécu. Une belle vision de la
maturité, lucide, mais optimiste dans laquelle j’aime à me projeter. Là encore,
le charme est tout personnel, juste « pour moi » car on n’est pas
vraiment dans le parfum à sillage. Le plus agréable était de le retrouver par hasard
sur une écharpe ou un foulard quelque jour après l’avoir porter. Un vrai
bonheur, comme retrouver une chose sans valeurs mais infiniment précieuse.
Mon Parfum
Chéri, c’est le coup de cœur qui se prolonge sans que je parvienne à comprendre
pourquoi il est discontinué. Celui-là m’a
offert le plaisir de me lover dans son beau sillage poudré en offrant au monde
une vraie splendeur de patchouli et d’iris. Rarement parfum m’aura valu autant
de compliments, de la part même de ceux qui grimaçaient en le découvrant au
flacon. Affirmé, bitchy, somptueux, c’est vraiment quelque chose que le porter.
Vraiment une impression de glamour. Le vrai, celui des années ’30, quand les
studios dorlotaient les stars. J’ai ouï dire qu’il se portait aussi bien par
temps chaud. Oui, peut-être, et j’espère avoir chaud un jour, mais je ne suis
pas certain d’avoir envie de celui-là si la température daigne monter…
Pour l’été
qui arrive, les vacances qui viennent, de quoi aurais-je envie, je ne sais pas
encore. Pour l’instant, j’ai envie de TOUT ! (Phase boulimique)
LOL " j'ai envie de TOUT ", peut être un effet secondaire de la cure sans produit animal qui sait ? ^^ Ou alors l'appel irrésistible du printemps/été enfin on ne sait plus trop après des semaines de pluie et de froid.
RépondreSupprimerPour revenir dans le vif du sujet, j'aime beaucoup le Narcisse Bleu, on s'en doutera sûrement un peu ^^.