Aesop, c’est la marque que je vois passer chez les amateurs de lifestyle qui semble adorer le design rétro des flacon façon apothicaire (je les comprends, j’aime beaucoup aussi) et la sensorialité des produits. L’occasion faisant le larron, sur un coup de tête j’ai acheté cette huile démaquillante qui était juste sous mon nez dans une boutique, sans trop réfléchir d’autant qu’une connaissance m’avait dit beaucoup de bien d’un soin de la ligne parsley sans que je sois capable de me remémorer s’il était question du nettoyant ou de la crème.
C’est donc une huile à la texture épaisse, juste comme on aime pour pas en mettre partout, faite surtout de naturels et au parfumage à l’ancienne. On se rend compte que la marque a été crée au XXème siècle, aujourd’hui, tout sentirait les agrumes ou la vanille. Moi, j’aime vraiment beaucoup, pas seulement parce que ça évoque des souvenir, mais parce qu’il y a un côté un peu complexe et pas « facile » ou immédiat. Le plus surprenant, outre une couleur très orange, c’est que le produit ne semble pas vraiment s’émulsionner et devenir laiteux, ce qui n’est pas gênant parce que cette huile est l’une de celles que j’ai testé qui se rince le mieux et laisse la peau toute propre, toute nette. Vraiment que du bonheur…
MAIS
Le naturel, ce sont des huiles essentielles dont je ne me suis pas méfié pour un produit à rincer et bien mal m’en a pris. Ça a été asse vite la catastrophe. Ma peau a été ultra sensibilisée et ne supportait plus rien. C’est amusant (pas tant que ça) parce que ce n’était pas au moment du lavage que j’avais des soucis mais après. Je ne supportais plus rien. C’était en fonction de la texture et de la rapidité de pénétration que les inconvénients se manifestait. Un léger toner à l’acide hyaluronique et c’était la brulure immédiate alors que mon exfoliant plus épais était mieux toléré et que le rétinol en squalane de the ordinary à 1% ne me provoquait pas d’inconfort. C’était à n’y rien comprendre. Puis la lumière fut, j’ai cessé l’huile est très vite les choses sont rentrées dans l’ordre après une période de pause ou je ne portais quasi rien d’irritant, juste de la crème hydratante qui semblait plus ou moins bien passer. Bref, Aesop, merci mais non merci, plus jamais.
L’occasion de redire mon amour pour le modulating glucosides de NIOD qui m’a une fois de plus sauvé la mise. Croyez-moi bien que celui-là je n’ai pas regretté de l’avoir en stock dans mon placard. Sinon, on ne m’y reprendra plus, fuck le naturel et les huiles essentielles ! (Notez que je dis ça, mais je savais déjà, un lait démaquillant bio m’avait déjà fait le coup. A croire qu’à mon âge on commence à oublier des choses…)



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