Octobre, j’ai presqu’envie d’écrire novembre tant il a fait vilain entre brumes, tempêtes et froid, n’a pas été tendre. Il m’a semblé être malade, enrhumé, mal fichu pratiquement tout le mois le tout totalement privé de lumière. Cela étant, je me plains, mais ma maison n’a pas été emportée par la tempête et mon gouvernement n’a pas décidé des économies qui me touchent particuli… Ah, si, ça quand même.
Ce qui m’a fait du bien, outre sortir le moins souvent possible de chez moi pour affronter le froid et la pluie, ce sont les k-dramas, parce que OUI je vit dans l’attente de l’épisode su samedi et du dimanche de Typhoon family sur Netflix et le skincare ou j’ai joyeusement réintroduit le gras dans ma routine sous la forme de l’huile démaquillante et du squalane de the ordinary, parce que ma peau l’adore et est toute repulpée le lendemain, et tant qu’à faire dans la version avec rétinol parce que « Plus, c’est mieux. » et en réalité, je joint les deux parce qu’ils ont quelque chose de commun qui m’apaise et me fait du bien.
Les k-drama, alors même qu’ils ont des saisons uniques et courtes se développent souvent avec une certaine lenteur. Ça m’a frappé, presque douloureusement, lorsque j’ai regardé la deuxième saison de Wednesday que j’ai trouvée insupportable pour une foule de raison mais aussi et surtout parce qu’elle trahissait complètement l’esprit des films et des dessins en adoptant un rythme rapide de série d’aventure pour ado. Les Addams, pourtant, prennent leur temps et la pose, tout particulièrement Morticia, c’est une de leur façon de résister à ceux qui les entourent, de ne pas se fondre dans la masse… Souvent, les dramas coréens prennent le temps de poser l’action, d’introduire les personnages, les scènes menant au baiser semblent toujours durer un temps infini, etc.
Et le gras en cosmétique, c’est pareil. L’huile démaquillante, c’est plus rituel, il faut s’appliquer, le squalane, il faut le faire pénétrer, le masser : prendre du temps, prendre son temps. Et ce n’est pas perdre son temps, même si on pourrait probablement faire plus de choses, plus vite, mais à quoi bon ? Pourquoi ne pas faire les choses bien, les savourer, être dans l’ambiance ? Pourquoi ne pas se poser, profiter et contempler ?
Thé et livres ? Même combat ! Ce sont des choses qui prennent du temps. Le thé, évidement, si pour vous c’est un sachet qui fait trempette dans un vilain mug d’eau bouillante, vous n’aller pas comprendre, mais ceux qui choisissent leurs thés avec soin en fonction de leur besoin du moment, prennent le temps de décider quelle vaisselle est la mieux adaptée en termes de taille, délicatesse, motif, même pour moi qui collectionne la vaisselle bleue et blanche, c’est très compliqué… pardon, civilisé ! savent de quoi je parle et à quel point le thé en lui-même est une émotion esthétique qui fait du bien à l’âme mais que le rituel de préparation y participe abondamment. (Dernier achat : Noir Mékong de Maison Honoris Causa, un thé noir parfumé totalement en dehors de mes récentes passions vertes, qui réconforte avec des notes biscuitées d’une rondeur sans pareil, qui donne l’impression de boire du Petit Beurre.)
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Pour ce qui est des livres, je suis, je crois bien, définitivement revenu au papier. Le journal, l’actualité, c’est numérique, mais les romans ou les essais, c’est en version papier. Détail amusant, j’ai lu en numérique sur le site du monde, des articles qui disent à quel point c’est important de lire, à quel point ça fait du bien au cerveau, et aussi à quel point c’est mieux de lire en version papier parce que la lecture est plus « facile » pour la compréhension… Et puis aussi, encore et toujours, il y a la lenteur. On ne sort pas juste le téléphone de sa poche. Pas moi du moins. Je m’installe confortablement pour pouvoir tenir mon livre, je suis complètement déconnecté et pas du tout distrait par des notifications, la tentation d’aller voir si quelque chose ne se passe pas, ici ou là, que je serais susceptible de manquer… En vrai, le temps passe beaucoup trop vite quand on lit. On a juste l’impression qu’il ralentit. (Et on rate son arrêt de bus ou de métro parfois !)
Dans le genre lecture, j’ai aussi lu des blogs parce que… Je préfère lire, même si ça prend du temps, mais je suis plus concentré, je comprends mieux. Le format vidéo, il m’arrive de regarder un truc puis arrivé à la fin de me demander « mais de quoi cette personne causait-elle ? » Je ne parle même pas des réels sur instagram qui copient et de l’original tiktok (que je refuse de fréquenter) tellement je trouve ça abominable et irregardable. Les gens qui en font disent que c’est « ce que les marques veulent » mais je m’en fiche bien… Est-ce qu’on est obligé de donner aux gens ce qu’ils veulent ? Si vous pensez que oui, merci de lancer une cagnotte pour m’offrir une tiare platine et diamants. Dans les derniers lus, chronologiquement: into the skin by Landa et needs and moods.
Si jamais vous avez trouvé ce billet trop court, vous savez ou aller 😉 (Les deux causent skincare et parfums.)






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