1er mai

 Le premier mai est traditionnellement une date où je postais un selfie sur les réseaux, parce que c’est mon anniversaire, parce que les gens aiment voir la tête de la personne derrière le compte (moi aussi quant il s’agit des autres, mais quand c’est ma tête, je trouve ça sans intérêt) et un peu plus : il suffit de voir l’engagement que suscite un autoportrait à la salle de sport en story pour comprendre que le selfie est un bon filon, sans texte philosophique ou citation pour accompagner parce que… flemme (et pas philosophe), sans envie de trouver un excuse ou une justification de type « j’avais une pensée profonde à vous délivrer » et sans me prendre pour Cindy Sherman.

Point positif, je continue à ne voir que mes défauts, comme tout le monde ai-je envie de dire mais je dois bien constater que certains sont en auto-kiffance, ce dont je les envie un peu finalement, mais j’ai appris à être indifférent. À force de le faire ou grâce à l’âge qui apporte un peu de sérénité, dans mon cas plutôt « un peu moins d’insécurité » peu importe… « Bonjour, c’est moi, j’ai 54 ans et voilà ma tête. » (Et mes pores, je ne retouche pas même si je choisis quand même les photos sur lesquelles je me trouve à mon avantage FAUT PAS DÉCONNER.)