chalk, hand + body wash, loopha

 

Texture épaisse, mousse abondante et peau douce, je ne me lasse pas des nettoyant Loopha qui aident à ne pas massacrer la peau des mains que nous lavons 45 fois par jour et les laissent délicatement parfumée parce que c’est l’odeur qui fait aussi, surtout, que nous y revenons. Mais ce Chalk, il donne quoi ?

 

Étrangement moins commercial qu’un oud & amber, il sent très « niche » dans le sens original, différent et osé. (Pas dans le sens « faisons la même chose que tout le monde mais vendons le trop cher.) Chalk sur papier annonce de la menthe, du safran, des muscs mais il faut le sentir pour comprendre à quel point il est différent et évite l’écueil de la fraîcheur mentholée qui sent le dentifrice, du poudré de vieille dame (Vieille ? Mais non… Mon âge !) ou du propre hygiéniste qui sens bon la lessive de clean girl wasp qui prend une douche avant le sexe, attends que ça passe et file se récurer après.

 

La menthe, assourdie, est prise dans une ambiance effectivement crayeuse, le parfum porte bien son nom, qui forme un parfum frais et sec qui convoque des souvenirs de tableau noir (un truc d’avant les tablettes, demandez à votre grand-père) de murs fraîchement passés à la chaux en été, à la fois poétique et minimaliste. (Qui n'est pas sans rappeler un peu le premier parfum d’Azzedine Alaïa, pour ceux qui se souviennent.) Je ne suis pas persuadé que j’aimerais porter cette odeur comme parfum, mais je trouve que c’est merveilleux comme parfum signature pour la maison qui devient une petite bulle de simplicité et de bien-être. Ce sera tellement parfait dans la canicule que j’aurais presque hâte de la voir arriver.