En ce moment, je passe beaucoup de temps à regarder
Everlasting longing, drama chinois en 30 épisodes, avec intrigues politiques,
commerciales et familiales et surtout une histoire d’amour avec tension
sexuelle très « Harlequin en costumes chinois » à base de soieries et
surtout bijoux et peaux de bêtes. Le
mélange peaux de bêtes et gros bijoux me donne irrésistiblement envie de sentir
Muscs Koublaï Khan de Serge Lutens dont l’ambre animalisé m’a toujours évoqué
les peaux de bêtes portées avec de gros bijoux. Souci, je n’ai jamais vraiment
porté ce parfum, très beau mais pas mon genre. Il fait partie de ceux que je
préfère sentir sur d’autres. Alors, oui, je pourrais peut-être m’en procurer un
flacon pour le sniffer avec passion et éventuellement le porter lorsque je regarde
des dramas se déroulant dans une Chine des trois royaumes ou impériale mais…
À la place, j’ai ressorti mon flacon d’Opium que j’aime
encore plus parce que je peux le porter, moins musc, moins sale, plus Chine
impériale à l’Opéra de Paris, avec paillettes aldéhydées, beaucoup de fleurs,
des épices et pas tellement d’ambre mais c’est tellement beau, tellement plus
facile à porter pour moi en dépit d’une présence quelque peu envahissante. Il
est beau en toute saison. En hiver, je le trouve plus épicé, moins floral qu’en
été, mais jamais il ne m’écœure tant il est bien équilibré. C’est dans la
canicule que je le préfère : une goutte d’extrait au creux du coude est un
pur bonheur narcotique et addictif… (oui, il porte bien son nom.) Et j’en aime
toutes les versions, y compris l’eau de toilette la plus récente, l’occasion de
redire qu’il ne faut pas toujours chercher midi à 14h, fouiller et écumer la
niche, il y a de la qualité partout et pour tous, facilement accessible et
parfois bien plus qualitative dans un vieux mainstream que dans une marque de
niche prétentieuse. (Non, je ne vise pas Serge Lutens que j’apprécie beaucoup.)
Diablement efficace, intrinsèquement addictif, ce bon vieil Opium a tout pour lui pour notre plus grand plaisir.
RépondreSupprimer-fabien-
Il reste un incontournable, un pilier de la parfumerie... Malheureux sont ceux qui l'oublient!
SupprimerEt bienheureux ceux qui te lisent et non qu’une envie : s’y adonner encore un peu…. avant que le temps n’efface tout….
SupprimerOh j'espère bien qu'Opium traversera le temps!
SupprimerJe l’ai porté bizarrement lorsque j’étais très jeune….longtemps que je ne l’ai pas senti!! Belette.
RépondreSupprimerC'est très bien d'avoir osé parce que le choix évident c'était plutôt son contemporain Anaïs-Anaïs que j'aime beaucoup aussi mais que je préfère finalement sentir sur les vieilles dames (intérieures.) De toute façon, Opium est importable au premier degré et doit être décalé. Je ne peux pas imaginer que Saint Laurent n'espérait vendre qu'au femmes fatales qui traînent chez elles en kimonos ou pyjamas de soie...
SupprimerOn adore trainer chez soi en kimono en soie, nimbé d'Opium ou de Shalimar.
Supprimer-fabien-
Certes, mais on ne peux pas faire que ça toute la journée (hélas!)
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