vitamines en flacon...

 

L’hiver se traîne, gris et blanc puisqu’il a encore neigé sur Bruxelles et j’ai éprouvé un gros besoin de couleurs et de vitamines. Pas de compléments alimentaires pour moi, je n’y crois pas vraiment en dehors de ma prise quotidienne de vitamine D contrôlée par des prises de sang et validée par mon médecin traitant. Mon conseil si vous vous intéressez aux compléments est d’en parlé à votre médecin ou à votre diététicien : ça peut être utile en cas de carences mais l’automédication est parfois inutile voire dangereuse en cas d’excès. Pas de vitamine C dans ma routine, je ne la supporte pas (notez qu’il y en a d’autres et qu’on en reparlera), mais j’ai mangé des oranges parce que c’est délicieux comme façon de prendre des vitamines.

 

Et je me suis parfumé avec des agrumes parce que j’adore ça, surtout en hiver, saison dans laquelle ils sont bien plus jolis et vifs qu’en été. J’ai continué à porter Choc de Cardin, dont j’ai fait provision de versions anciennes, plus moelleuse avec de la vraie mousse de chêne en abondance,* plus sensuelle sans pour autant jouer les chaudasses animalisée comme le ferait de la niche moderne, c’est beaucoup plus subtil, et j’ai ressorti le Yuzu Fou de parfum d’empire que j’aime beaucoup et qui me fait beaucoup penser à Choc. Il y a la même amertume, vive et fraîche, un peu verte, fusante et joyeuse, posée cette fois sur un fond très cumin qui rappelle les ancienne eau chyprée plus que les colognes. Une personne très avisée me disait que Choc lui faisait penser à un autre Parfum d’Empire : Azemour les Orangers (que je connais mal. J’ai probablement tort.)

 

Personnellement, je pense que c’est parce que Marc-Antoine Corticchiato est très doué pour mettre, à l’ancienne mais de façon très moderne, un peu de saleté dans ses parfums en leur donnant même quand ce n’est pas le propos une touche « humaine » un peu sale qui rappelle les grandes heures de la parfumerie française avant que tout ne soit caricaturalement sexy ou propre mais jamais les deux en même temps. Sont-ils interchangeables ? Certes non ! Vous ne voudriez pas me privez d’un seul de mes parfums quand même !

 

Disons qu’ils ont aussi en commun une présence très in da face. En langage d’entreprise, on dirait qu’ils sont assertifs. C’est moche quand même le langage d’entreprise. Choc arbore sa fraîcheur qui se réchauffe, tout en épaulettes et talons qui font clac clac clac sur le sol parce que sa coupe très allurée est remarquable quitte à faire un peu de bruit pour se faire remarquer. Yuzu Fou est plutôt du genre grand costaud en jeans et t-shirt qui vous bouscule un peu parce que sa carrure impressionnante rend difficile de le croiser en passage étroit. Qui n’aime pas les talons qui claquent et les grands costauds, je vous le demande…

 

 

*L’occasion de dire et de répéter que, non, toutes les reformulations ne sont pas des économies, la mousse de chêne non traitée n’était pas une matière onéreuse, elle a été remplacée pour des raison de législations sur les allergènes. Dommage car c’était une matière absolument magnifique.