météorites, le parfum, guerlain.

 

Mais pourquoi ai-je ressorti ce parfum ? probablement pour la simple et bonne raison que je l’avais et qu’il est facile à porter quand on a envie de rien ? Pour dire vrai, je ne l’ai jamais compris… Destiné à plaire à la clientèle japonaise qui aime le maquillage Guerlain, il reprend les visuels de la poudre, ma fois fort jolis, mais déçoit celles qui d’attendaient à retrouver l’odeur des petites billes multicolores qui sentait bon la violette. A la place, une odeur de cheveux fraichement lavés qui s’inspire de la petite chérie d’Annick Goutal et transpose l’accord poire-rose en pomme-violette mais c’est un peu raté. C’est joli, on sent à la place de la petite fille modèle une gamine en sous pull orange dont les cheveux sentent bon le shampooing greenwashé Yves Rocher à la pomme.

 

C’est plaisant mais on regrette d’avoir payé le tarif Guerlain pour sentir le très cheap Yves Rocher, d’autant plus que ça manque presqu’autant de présence que d’originalité. Je m’ennuie très vite en le portant.  (Pourtant, j’admets qu’en fin de journée le parfum de violette cosmétique qui subsiste sur les vêtements est plaisant.) Vite, vite vite, qu’il retourne au purgatoire, au fond du placard et que je me jette dans les bras d’un autre pour ne plus y penser. Jusqu’à la prochaine fois ou je retrouverai le flacon et me dirai à nouveau « Ah, oui, j’ai ça mais pourquoi je ne le porte jamais ? » 

Rassurez-moi, vous en avez aussi des comme ça qui traînent chez vous?

 

Météorites, le parfum, Thierry Wasser pour Guerlain, 2018