Parler de perfection, il faut être prétentieux ou certain de son coup. The Saem tombe dans la seconde catégorie pour son filtre UV qui est absolument et totalement parfait. Vraiment, si vous voulez pinailler, on va lui reprocher d’être parfumé, mais c’est vraiment pour pinailler parce que…
1) Les filtres UV sont en général puants et on a
besoin d’une odeur de masquage pour les rendre supportables au quotidien.
2) J’adore l’odeur floral verte qui évoque à
l’application la boutique d’un fleuriste spécialisé dans les bouquets de
mariage.
Voilà, ça, c’est fait, maintenant, on peut dire du bien.
C’est un soin 100% filtres organiques (mais récifs coralien
compatible et végan en prime) donc zéro trace blanche et effet masque. (Vous
savez déjà que je ne teste pas les filtres minéraux pour cause d’allergie…) A
l’application, c’est une crème légère, type fluide hydratant, qui se pose et
sèche rapidement. La marque revendique qu’elle est étudiée pour la pause du
maquillage et je veux bien le croire même si la formule n’est pas
particulièrement siliconée. Le fini est… Neutre ! Ni matifiant, ni
glowy-brillant, on dirait qu’il ne change absolument pas l’aspect de la peau.
Je finis par briller, mais c’est normal, exactement comme quand je ne porte pas
de solaire.
En revanche, j’ai une peau nettement plus confortable :
la marque a mis des actifs apaisants (et pas d’alcool !), à base d’extrait
de plantes, houttuynia cordata, centella asiatica, chia, riz etc. et des
hydratants dont ce bon vieil acide hyaluronique qu’on aime tant, surtout quand
il n’est pas luisant. D’habitude, je trouve que les solaires se contentent de
limiter les dégâts, ici, on est dans le niveau supérieur ou c’est un véritable
soin. Suffisant que pour se passer de crème de jour ? Pas pour ma peau
sèche, mais si vous avez la peau normale ou grasse, c’est une option valable.
Pour ça, il y a aussi Paula’s choice, mais les formules crème de jour-SPF ne
m’ont jamais vraiment convaincu : elles ne sont jamais vraiment agréables
à porter, font souvent briller ou laissent des traces blanches… Bref, il y a
toujours quelque chose qui ne va pas. Alors qu’avec The Saem, je ne suis
qu’amour, joie et contentement.
Ceux qui prétendent que la perfection n’est pas de ce monde
n’ont manifestement jamais testé un solaire de ville coréen et ils ont tort.
Oh, ça m'intéresse ! Contrairement à vous, je supporte beaucoup mieux les formules avec des filtres solaires minéraux que les autres que je trouve souvent soit asséchantes (trop légères + alcool) soit trop satinées ce qui signifie qu'elles me font briller en fin de journée. Mais je vais tenter celle ci pour les beaux jours !
RépondreSupprimerJe prends très rarement le temps de commenter alors j'en profite car j'apprécie beaucoup votre blog. Je fais maintenant partie de l'ancienne génération qui aime l'écrit et le silence qui va avec, le fait de prendre le temps... La passion et la finesse avec laquelle vous parlez des parfums me donnent toujours l'envie d'aller les sentir comme on irait dans une galerie d'art. Et en grande lectrice toujours à l'affût de romans que je connais pas, votre blog me donne des idées. Donc merci.
Souvent, c'est compliqué de gérer la brillance: avec de l'alcool on matifie MAIS (on n'aime pas l'alcool pour de bonnes raisons même si dans les solaires, c'est souvent un peu moins embêtant)
SupprimerOh merci, moi aussi, je suis un partisan de l'écrit, de prendre son temps... Les vidéos, l'oral, je n'y arrive tout simplement pas, ou alors en mettant sur pause pour prendre des notes, mais ça devient vite fastidieux et je n'arrive pas à me concentrer suffisamment. Oui, les rayonnages des parfumeries ont un côté galerie d'art ou bibliothèque, c'est comme ça que je le vis ...
Merci beaucoup pour ta revue. Belette
RépondreSupprimerMerci de l'avoir lue ;)
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