février

 


Ce week-end, j’ai vu mon premier cerisier en fleurs, promesse de printemps à venir, qui attirait l’attention de tous les passants émerveillés auxquels il offrait son rose fort timide mais si joli sur ce fond de grisaille bruxelloise.




Après avoir beaucoup, presqu’uniquement, porté Paris d’Yves Saint Laurent, jr redécouvre Oriza Legrand et plus particulièrement les Jardins d’Armide qui m’enchante et qui ferait presque figure de manifeste, s’il n’était trop bien élevé pour cela, tant ses senteurs de filles-fleurs fanées et d’eau croupie dans une serre Art Nouveau ouvertes aux vents froids tourne le dos à tout ce qui est un succès aujourd’hui en parfumerie. C’est au bal des têtes, Oriane de Gurmantes qui ne comprend pas que le monde à changé et qui se rapproche du petit Marcel parce qu’il lui rappelle un passé plus glorieux sur lequel elle régnait.

 



Lecture du week-end: les morts de Beauraing de Patrick Weerts, une enquête politico-judiciaire complotiste bien dans l’air du temps que j’adorerais voir adaptée en série sur Netflix (ou Prime ou à la RTBF, je ne suis pas sectaire) mais dont l’écriture manque un peu de fioritures à mon goût. Je suppose que les fans de Maxime Chattam pourraient adorer mais je dévore en restant un peu… à côté ? (Peut-être un effet de la transition Madame de Lafayette-roman contemporain. Ou alors, je devrais lire en portant un parfum du jour un peu plus moderne? Je crois que je préférerais changer de livre…)



Petite joie de la semaine, j’ai enfin passé une commande de skincare. C’était chez Niche Beauty Lab et comme j’ai déjà parlé de la marque et que je vais continuer dans les semaines à venir, parce que j’ai repris des choses que j’aime beaucoup et que je traîne à vous en parler alors qu’on peut considérer qu’au moment du rachat par peur de manquer la période de test est terminée, je précise que la commande passée mardi a été livrée vendredi, pour les gens qui seraient intéressés et qui voudraient connaître les délais pour s’organiser un minimum.  



Certes, pendant quelques mois, je n’ai eu «besoin» de rien, mais c’était quand même très frustrant de ne pas céder à la tentation. Est-ce que je vais être frustré de devoir encore patienter un ou deux mois avant la prochaine commande ? Je préfère ne pas y penser. (En sachant que Laneige va sortir un nouveau sleeping masque et que je céderai immédiatement. C’est à peu près la seule marque skincare qui me rende aussi déraisonnable. Quoique, attendre la sortie de masque m’aide à ne pas céder plus tôt, ce qui est dans le fond raisonnable ? (Rien ne va dans mon raisonnement, vous le savez et je le sais, mais faisons semblant d’y croire.)





 

Commentaires

  1. "...tourne le dos à tout ce qui est un succès aujourd’hui en parfumerie..." Oui!!! C'est tout ce qu'on aime. Heureusement qu'il y a encore quelques classiques pas trop massacrés et tout de même quelques parfums de niche qui arrivent à nous enchanter.

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    1. Dans le fond, on est des gens simples et même pas difficiles. Trois vieilleries en rayons et nous sommes contents!

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  2. Oui, et les fanfares de la publicité (la plupart du temps très laide) pour les lancements de parfums soi-disant magnifiques nous laissent de glace! ;-)

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    1. Probablement parce que nous ne sommes pas assez "élégants et sensuels" (cette ritournelle éternellement en boucle des équipes marketing.)

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