vendredi fleurs blanches

 


Il y aurait de quoi être fier si c’était le fruit d’une réflexion, le résultat d’un engagement social ou dieu sait quoi mais il faut bien admettre que c’était un simple mouvement d’humeur. En attendant, je n’ai rien acheté au black Friday, ni même au cyber Monday, rien qu’une pince à épiler pour remplacer la mienne que je ne retrouve plus. (Et j’avais passé une commande chez DECIEM début novembre, c’est vrai aussi.)



Mais, quand toute cette agitation sur consommatrice se fut calmée jusqu’à la prochaine fois, j’ai fait mes comptes et je dois bien dire que le résultat a été absolument déprimant. Mon placard est bien rempli et je n’ai vraiment besoin de rien acheter avant la fin de l’hiver. Le serial shopper en moi est terriblement frustré. (J’achète par plaisir d’acheter, pas du tout par peur de manquer.) Bon, il semble quand même que je doive acheter du sleeping masque dans pas trop longtemps sous peine de manquer, mais le combat en mon âme est rude : « je ne vais pas commander juste ça ! » qui augure d’un craquage en bonne et due forme versus « on peut très bien vivre sans sleeping masque » qui présagerait d’une attaque de minimalisme.


Vous me connaissez et je me connais aussi, je vais surmonter vaillamment l’épreuve en ménageant le chou et la chêvre : je vais probablement acheter des trucs au packaging esthétiquement minimaliste. Est-ce que ce blog court vraiment le risque d’une attaque de minimalisme esthétique avec uniquement des packagings blancs sur fond blanc et des billet lapidaire de deux lignes ? Affaire à suivre. (Ou pas, nous auront probablement mieux à faire comme la paix dans le monde et… Non, finalement pot de crème et aldéhydes, c’es quand même plus notre truc que sauver le monde, on ne peut pas être doué en tout, n’est-ce pas ?)


(Le jour du black friday, j’ai quand même dépensé des sous: je me suis offert des fleurs blanches et c’était infiniment satisfaisant.)

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