Saint-Nicolas, Oriza L. Legrand

 comfort food


Au moment des fêtes, Oriza met en coffret son parfum d’intérieur Saint-Nicolas qui est parfait pour Noël mais aussi pour tous l’hiver avec ses notes très gourmandes. (Contrairement à l’habituel senteur de Noël cannelle-orange dont on ne veut plus entendre parler le deux janvier !) Vous lisez bien, je suis en ravissement avec un parfum (très) gourmand, chose à laquelle je ne vous avais pas habitués.


Saint-Nicolas, c’est la reproduction de l’odeur du pain d’épices avec ses notes de muscades, cannelle, gingembre, une pointe de vanille sans oublier le miel, bien présent. C’est la parfaite restitution de l’odeur du goûter d’enfants, un parfum de réconfort en hiver finalement pas trop associé à une fête en particulier. Qui a dit qu’on ne pouvait pas s’offrir une petite douceur chaque jour.


La senteur est assez fine, très ronde, enveloppante et réconfortante. Oui, c’est de la comfort food, un truc à savourer chez soi pour se faire du bien quand la lumière électrique est indispensable du matin au soir à ne surtout pas réserver aux enfants. Le parfum est un peu plus original, mais surtout beaucoup fin que les sempiternels gingerbread et autres qu’on trouve un peu partout en partie parce qu’il ne sent pas « le parfum à » mais je vous préviens qu’il a cet horrible défaut de vous faire chercher ce qui sent si bon et qu’une fois que vous avez trouver le chemin de l’armoire à confiseries, il n’est pas impossible que vous craquiez et foutiez votre régime en l’air.


Avec quels parfums pour soi ? Franchement, c’est facile à vivre. J’éviterais les ambrés trop baumés pour éviter l’écœurement et les parfums gourmands parce que ce serait aussi subtil que de mettre le fard à paupière du même bleu électrique que sa robe et que ce n’est pas possible, ma chérie ! Avis personnel : c’est divin avec l’Heure Bleue et ça donne un relief fou aux aldéhydes bien scintillant.


Avec quel miam ? Le goûter, les biscuits, les petits fours, bien sûr, mais aussi les toasts au foie gras ou le canard laqué. Comme thé, j’ai trouvé ça parfait avec Ambre Shetlandd’Honoris Causa, un thé noir amandé, lacté, épicé mais tout en rondeurs. (Sinon, je l'envisage plus avec de l'amaretto qu'avec du vin chaud...) 

 Saint-Nicolas, Oriza L. Legrand.


NB: les colis Oriza sont assurément les plus jolies choses qui soient avec leurs gros rubans, j'ai beau avoir payé, à chaque fois j'ai l'impression que c'est Noël et que je reçois des cadeaux.

Commentaires

  1. Je suis sans voix. Vous Cher Dominique avec un parfum aussi sucré que ça ? Ce n'est pas fiable possible c'est une publication commerciale ! Je vous vois derrière le nœud de votre foulard telle une papesse du Mitsouko nous chantant les louanges des verts chyprés que vous avez, il faut le dire, réussi à me faire porter et aimer. Et là quoi ? Le post colle presque aux doigts ! Ressaisissez vous mon Cher, enfin, on ne peut tout de même pas se commettre avec cette famille là voyons, nous sommes de sang vert, notre lignée est celle des chypres pas celle du pain d'épice ! Sont-ce les aldéhydes qui vous font perdre la raison ainsi ? Est-ce encore un mauvais tour de ce Calèche qui vous déraisonne ? Diable. Je ne m'en remet pas mais vous envoie une bise bien chaleureuse du sud de la France enrobée de Scherrer. :))))))
    -Fabien-

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    1. Je vais citer de mémoire la tenancière d'une boutique de décoration interviewée à propos de la période: "Après la Saint-Nicolas, c'est Noël, on a droit au kitsch, aux lumières qui clignotent et à la couleur…" C'est la période de l'année durant laquelle je m'autorise à prendre du dessert (après la raclette), où je porte des orientaux qui collent un peu aux doigts et à parfumer mon chez moi aux odeurs de petits biscuits. Je sais déjà qu'en janvier, vaguement écœuré, je me précipiterai sur les aldéhydes savonneux et les verts cinglants, mais en décembre, je me laisse aller et je profite. #mêmepashonte ;)

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    2. Je comprends tout à fait. Et l'infidélité permet de revenir à ses premières amours avec délices!

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    3. Parfois, il faut même aller un peu voir ailleurs pour réaliser à quel point ce qu'on a est magnifique. (S'en va porter un oud pour... NON JE RIGOLE)

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    4. Ha ha excellent !

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