Cela peut paraître
hystérique et ne dénoter aucun sens pratique, mais je sais déjà quel parfum d’intérieur
je prendrai en vacances en juillet. Non, je n’ai aucune idée des vêtements que
j’emporterai, je n’ai rien à me mettre, vous savez bien, mais je m’en fiche un
peu. S’habiller quel ennui (dit celui qui investi dans le pull marin parce qu’on
a toujours besoin d’un pull marin) mais vivre au beau milieu d’odeur suave quel
bonheur… à la limite, je suis même plus intéressé que par le parfum pour moi, c’est
dire.
C’est le genre de senteur
qui fait énormément de bien lorsqu’on la retrouve à la fin de la journée après
avoir subi les agressions de la rue, la pollution des voitures et celle des
bois ambrés. Elle permet de transformer la maison en petit havre de paix, de
douceur, un peu bucolique, avec cette petite touche un peu mièvre, mais si
poétique qui donne envie de saisir un bon livre et de ne plus voir la lumière
du jour. (La comédie humaine, ce n’est dans le fond supportable qu’en
littérature.)
*Mais j’aurais dû m’offrir
le savon assorti.
Verveine de Vénus, Oriza L.Legrand
Vapo à fond ! Les bougies c'est sympa cinq minutes mais à chaque fois je me crois dans le clip Libertine avec le catogan dans les cheveux, alors qu'un vapo c'est plus instinctif ; ici c'est Saint-Ambroise car oui, la maison est ancienne et je surjoue le côté duchesse éreintée en fin de journée.
RépondreSupprimer~Fabien~
Mon Dieu, que j'adorerais me la jouer éreintée... Hélas, je n'ai pas besoin de surjouer et la verveine sert aussi à cacher la misère. ça et un bon éclairage, c'est à dire très peu d'éclairage. Peut-être que de loin on pourra y croire? De très loin?
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