régression

Il y a ceux qui disent que l’âge c’est dans la tête, d’autres qu’on a l’âge de ses rides, personnellement je suis né en 1971 et contrairement à tout ces gens j’assume parfaitement mes 39 ans (mode Patsy : ON) mais je ne m’interdis pas d’avoir 8 ans dans ma tête à l’occasion pour changer de mes habituel 120. En réalité, je crois que je rattrape quelque chose qui n’a jamais été, en ce moment…


Tenez, la bande dessinée ! C’est quelque chose que je n’ai jamais aimé, jamais lu, qui ne me parlait pas du tout. Je crois que le goût m’en est venu sur le tard avec celui des estampes et des romans graphiques pour adultes, enfant je n’en lisait pas même s’il y en avait à ma disposition, je n’aimais ça, c’était la solution de secours quand tout le reste était épuisé. Mais je me fais enfin la série Blake & Mortimer d’E-P Jacobs après avoir dévoré le rayon U et sa nouvelle suite, la flèche ardente, invraisemblable histoire de science-fiction loufoque des années ’40, délicieusement rétro et assez génialement fantastique, joyeusement second degré dont j’adore le graphisme et les couleurs. (Epargnons-nous la référence surréaliste, merci.) C’est tellement meilleur que cet insupportable Tintin que je n’ai jamais réussi à lire en dépit d’un joli dessin tant j’ai envie de mettre des claques à ces personnages « bien pensants » selon les critères nauséabonds de l’époque.

Une autre chose que je n’ai jamais faite étant enfant, c’est jouer avec un nounours. Je n’ai jamais eu de peluches pour causes d’allergies et ça ne m’a pas manqué, pas la peine de pleurer dans les chaumières. Ce qui m’a fait craquer pour le bear de Foréo, c’est une toute autre raison que le design de l’appareil que je trouve passablement joli et graphique, mais surtout pratique en fait. Non, ce qui m’a décidé alors que je ne suis pas très fan de tous les objets beauté, c’est la rapidité à l’usage : moins de trois minutes, ça ok, je peux le faire. C’est un peu à cause de l’appareil Talika pour les cheveux que j’y suis venu, puisque je réussi à l’utiliser quotidiennement, je me suis dit que pourquoi pas un autre aussi rapide. (Je trouve le Hair Force de Talika rapide, pratique, efficace pour appliquer du sérum, mais je n’ai toujours pas d’opinion quant à l’efficacité de la chose. Je ne vois pas vraiment d’amélioration de mes cheveux, de leur masse, parce que je viens de très court, très tondu, donc je ne sais vraiment me prononcer. Désolé de ne pas vendre du rêve. Vous aurez deviné que les marques ne me payent pas pour parler d’elles.)


Le Bear, c’est une technologie micro-courant et ça m’intéressait parce que c’est celle qui cible particulièrement les rides (Je m’en fiche un peu) et la fermeté du visage et du cou. (Voilà qui m’intéresse plus.) Je ne vais pas m’étaler sur le sujet pour l’instant, c’est trop tôt pour constater des résultats et avec le nombre de cosmétiques utilisé, je ne saurai jamais si les micros courants ont vraiment fait quelque chose pour mon collagène, même si j’ai envie d’y croire.

Je n’utilise pas le sérum de la marque (très, trop? cher) mais ce que j’avais en stock pour préparer la peau qui doit être bien hydratée, mouillée, presque, et j’utilise une brume pour relancer pendant la séance. (Drunk Elephant et Laneige, nous en reparlerons, c’est un billet teasing) Ensuite je fais la séance en suivant ce que dit l’application de la marque, je ferai probablement sans plus tard quand je serai habitué, et je le sens passer. Pas des électrocutions, on sent de petites décharges qui picotent uniquement si la peau n’est pas assez mouillée, mais la réaction des muscles qui s’agitent. Surtout ceux du front et du cou. Ce sont des mouvements, des crispation involontaires, proches du tic, sur des zones plus étendues que celle ou le bear passe. Ce n’est pas très agréable mais on sent que ça travaille. Je ferai une revue complète mais les premiers résultats après quelques séances sont déjà là, le teint est plus frais, plus rosé puisque le sang circule, et il y a un effet de dégonflement certain qui donne un effet lifting et affinement temporaire, le même que celui qu’on obtient par le massage, tout aussi temporaire, avec cet avantage de ne pas faire bouger la peau, la distendre. C’est très sympathique et motivant, ça donne un petit coup de frais le matin, j’aime beaucoup. (Pour être réaliste : je me lève avec un visage un peu bouffi ; ça le fait dégonfler un peu plus vite que si j’avais laissé la nature effectuer son travail en journée. L’effet bonne mine, teint rosé, en revanche, impossible de l’obtenir sans intervenir manuellement ou mécaniquement. Ou alors une séance de sport ? Les escaliers en courant ?)

Je reste convaincu que ça peut être un plus dans une routine, mais ce ne sera jamais essentiel ou indispensable pour la simple raison qu’on n’est plus dans l’hygiène (souvenez-vous de 2020 quand on vous expliquait comment vous deviez bien vous lavez les mains), la réponse à un problème vraiment gênant, ou de la prévention santé (comme protéger des UV et éviter le cancer de la peu en mode drama queen), on reste sur de la coquetterie assez superficielle. (Ce n’est ni jugeant, ni dénigrant, la superficialité coquette est toute ma vie, mais je sais encore hiérarchiser mes besoins et mes envies et avec ce genre d’outil, je suis bien conscient de ne as répondre à un besoin.)


Autre plaisir régressif, le parfum. L’eau de Bonpoint, c’est un parfum d’enfant sage, très BCBG, qui semble tout droit sorti d’un livre de la comtesse de Ségur, option Camille et Madeleine, très Goutal pour consoler ceux qui comme moi ne se remettent pas du rachat par Amorepacifique, oui, oui, je suis entrain de dire du mal d’un groupe coréen. J’aime beaucoup ses airs de fausse cologne tendre et il méritera vraiment un billet juste pour lui un de ces jours. D’autant que je n’ai pas craqué que pour l’eau de toilette. Ne me jugez pas et si vous aimez les néo-cologne, le néroli musqué, tout propre, tout frais, allez le sentir, nous en reparlerons…


NB: tant qu'à faire du teasing: je me lance dans des essais de solaires et je m'amuse comme un petit fou, d'autant que ça semble assez prometteur dans le genre léger mais sans alcool et sans trace blanche et pas trop glowy parce que, oui, je m'amuse mais je suis un peu une princesse au petit pois quand même.

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