petits plaisirs de saisons

 

L’avantage du covid (en fait, non, mais vraiment, je tente de positiver) c’est que ça oblige à prendre du temps pour soi, à se recentrer sur des petits plaisirs (et commander sur internet au lieu d’aller dans les boutiques en personne.) De toute façon, la saison se prête aux petites douceurs, aux petits bonheur pris en passant. (Et à la gourmandise que notre diététicien ne valide pas…) Ce n’est pas parce qu’on déteste la saison qu’on doit absolument tout bouder…

 

Les lilas de Chine on fait leur floraison d’automne, certes, plus timide, mais il n’en reste pas moins que ce sont de jolies fleurs sur la terrasse, qui sentent divinement bon. En termes de bonheur, j’hésite avec la contemplation des feuilles rouge de l’érable du Japon… C’est moins spectaculaire, moins somptueux, mais peut-être plus émouvant du coup ? Les esthètes ont des vies parfois très compliquées, eux aussi… Mais ça donne un petit air de printemps à l’automne que j’aime définitivement beaucoup.

 

Variation sur le thème automnal : les marrons glacés avec le thé. (Pas de photo, j’ai déjà tout mangé AVANT DE PENSER À PRENDRE LA PHOTO, parce que je suis du genre qui ne pense pas à des choses comme Instagram quand quelque chose de délicieux s’offre à moi, je pense juste à profiter. Vous me direz que je pouvais peut-être en sortir un autre de la boîte, mais je dois bien avouer que j’ai vidé la boîte. Même genre, mais purement olfactif, l’odeur des marrons chauds dans les rues. J’aime tellement ça que je suis même capable de vous dire que je l’ai senti pour la première fois cette année le 11 octobre et que je trouvais que c’était un peu tôt. (Et c’était à Paris, je pense que ce billet est celui de la mondialisation et de l’internationalité.)

 

Culturellement parlant, je suis cependant un peu en froid avec le Japon à cause de Murasaki Shikibu parce que ce passage du Dit du Genji: « Bien attifée et à condition de n'y point regarder de trop près, elle gardait à la rigueur un certain charme et un air de jeunesse mais une personne de cinquante-sept ou cinquante-huit ans, échevelée et éperdue, toute pantelante, entre deux superbes garçons de vingt ans, voilà qui était certes extravagant ! »  Je l’ai un peu pris pour moi et ma cinquantaine et j’ai moyennement apprécié. (Un roman écrit en 1008 réussit à vous vexer : c’est peut-être un bon critère pour dire que ça n’a pas vieilli et que c’est intemporel ?) Vous me direz que ça ne m’a pas empêcher d’écouter un CD en import de là-bas mais même en japonais, 2 :PM, c’est de la K-pop donc, bon, ça va, j’ai le droit. (Je ne me prive d’ailleurs pas du tout de l'exercer, d’écouter et d’aimer ça en mode midinette. #cohérence #mauvaisefoi)

 

Ji Chang Wook dans if you wish upon me

Pour finir, le K-drama du moment parce que si vous n’avez pas vu vous devriez : if you wish upon me avec Ji Chang Wook. Ce n’est pas spécialement drôle : un voyou (Mais gentil, qu’on aime bien, parce que c’est dans le fond un bon garçon qui a beaucoup souffert-vous voyez le genre) doit faire du bénévolat dans un centre de soins palliatifs. Vous voyez le potentiel d’émotions et de larmes ? Vous ne serez pas déçu, il est parfaitement exploité sans sombrer dans trop de lourdeur, sans être trop tire-larme. 

Cependant, je vous conseille si vous avec besoin de cette dose de bienveillance et de positivité (Parce que, oui, c’est positif, plein d’espoir et de bons sentiments), je vous recommande quand même d’être seul et d’avoir des mouchoirs à portée de main. Même s'il y a le mimimum requis de légèreté et de situations drôles. 

(C'est sur VIKI, je vous mets le lien.) 

 

Point skincare : j’ai vraiment eu grâce au covid une peau dégueulasse, super irritée, irritable, avec des rougeurs et des boutons, donc j’ai fait ce qui fonctionne dans ces cas là, j’ai abandonné tout ce qui pouvait être agressif et que je supporte bien d’habitude, dont le rétinol, bien sûr, pour utiliser uniquement de la douceur avec quand même des antioxydant (et le AHA 5% de l’Oréal parce que quand même, 5% d’acide glycolique, c’est doux -pour moi.) Outre le Modulating glucoside de NIOD qui fait vraiment merveille (Mais vraiment, je m’étonne qu’on ne parle pas plus de ce truc qui devrait être culte, je ne vois qu’une seule raison : les gens sont de grand insensible qui ne peuvent pas comprendre les personnes délicates et sensibles dans mon genre.) j’ai ressorti le nettoyant Omega Complex de Paula’s Choice. 

Je l’adore à tous points de vue : la texture cocon, l’odeur discrète qui évoque un peu le Genmaïcha et puis le résultat peau toute propre mais toute douce avec un film hydrolipidique qui soupire de bonheur grâce à tant de douceur. Oui, il y a des gens qui prennent un plaisir inouï à se démaquiller, c’est comme ça. Et ça va même plus loin (et redevient un plaisir de saison) je suis en joie parce que je peux le faire de plus en plus tôt puisque le soleil se couche de plus en plus tôt.  OUI, JE VÉRIFIE SUR UNE APPLICATION L’HEURE DE COUCHER DU SOLEIL POUR SAVOIR À QUELLE HEURE JE POURRAI ALLER RETIRER MON SPF ET FAIRE MA ROUTINE DU SOIR. Chacun ses névroses, je ne juge pas les gens qui sont contents quand leur équipe de foot préférée gagne un match. (Enfin, en vrai, si, je les juge, mais je ne vais pas sur leurs blogs laisser des commentaires désobligeants.)

 

PS : je pensais vraiment faire un billet très court.