Cette
semaine, Je suis assez peu sorti de chez moi et quand je suis sorti, c’était
avec une canne. (à cause de ça) Il semblerait que ma transformation en Lady Violet soit
complète. Enfin, pas tout-à-fait, dans un grand élan de modernité
avant-gardiste, j’ai beaucoup porté des aldéhydes. Je me sens toujours très
moderne quand je scintille d’aldéhydes.
Certes, plus avec des aldéhydes sixties
comme Calandre de Paco Rabanne ou Rive Gauche d’Yves Saint Laurent. Le
scintillement du Liu de Guerlain que j’ai porté toute cette fin de semaines et
plus patiné comme ceux de tous les grands parfums des années ’20 qui ont été
bien préservés. (Oui, je vise un peu la
soupe de muscs du N°5 de Chanel qui fait de plus en plus passer les aldéhydes à
la trappe mais continue de prétendre à être historique. Un fac-similé au
mieux.) Mais comment ne pas se régaler des chaudes dorures de Liu, plus fidèle
aujourd’hui que ses rivaux qui ont connu plus de succès ? Comment ne pas
prendre plaisir à son jasmin crémeux que le fond musqué, vanillé, poudré comme
on aime, tire vers l’orient sans doute pour justifier son nom asiatique ? Tant pis si ça me rend un tout petit peu
moins avant-gardiste de le porter, on me trouvera du charme et avoir du charme,
c’est encore mieux qu’être à la pointe de la mode.
(Oui, je
vis complètement sur une autre planète. C’est l’essence même de ce blog et de
son/mon univers.)
Pas
totalement à la pointe de l’actualité non plus, c’est avec regret que je vous fais
part du décès de mon dernier flacon de sub Q skin d’Hylamide, la défunte marque
de DECIEM. J’aimais beaucoup parce que plein d’hydratation avec de l’acide
hyaluronique et de l’apaisement avec des peptides, c’était une base de repli
skincare parfaite Oui, je sais, de l’acide hyaluronique, il y en a absolument partout
et les peptides sont de plus en plus à la mode, je devrais facilement lui
trouver un remplaçant, mais c’était en prime, particulièrement raisonnable en
termes de tarif Je vais porter un peu le deuil je crois. En mode veuve joyeuse
parce que je me réjouis de flirter avec d’autres marques dans le but de me
remarier ? Alors, comment
dire ? Penser ça, c’est fort bien me connaître. C’est un peu médisant,
mais je ne vous en veux pas… Bien sûr que j’ai des choses à tester, dans
différentes marques, là n’est pas la question.
Sinon,
point solaire: j’ai enfin testé, et pas qu’un peu, le fluide invisible UVmune
400 de La Roche Posay. Alors, c’est parfait pour un solaire de plage, de
randonnée ou de jardinage. Pour un solaire de ville, c’est un peu moins parfait,
je le trouve quand même très présent. C’est certes mieux que le reste de la
parapharmacie traditionnelle et ses textures immondes, mais nous ne sommes
quand même pas au niveau des merveilleuses textures des solaires asiatiques.
(Arrêtez de m’emmerder avec la french pharmacy, non, elle n’a pas le level et
puis c’est tout.) Ce qu’il compense par
sa super protection UVA dont on nous dit des merveilles (désolé, je ne peux pas
vérifier, je n’ai pas un labo à ma disposition) un prix raisonnable et la
facilité qu’on a à mettre la main dessus. (En France parce qu’en Belgique il
n’était pas disponible jusqu’à… Ben, toujours pas aux dernières nouvelles. Mais outre que je déteste personnellement la
plage, la randonnée et le jardinage, je ne peux pas m’empêcher de vous posez la
question : DEPUIS QUAND EST-CE QUE NOUS NE VOULONS PLUS LE BEURRE,
L’ARGENT DU BEURRE ET LE SOURIRE DE LA CREMIERE ?
(NB : il va restez dans mon armoire un petit temps parce que, oui, je compte quand
même le racheter.)
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