L’été venant (ça
dépend des jours, c’est vrai mais je fais le choix d’être optimiste !), j’ai
surtout bu des thés verts, natures ou parfumés, qui collaient à mes envies de
fraîcheur, de villégiature.
Chez Honoris Causa, je me suis régalé de SenchaToshi, un thé nippon, très frais, très vert, presque mentholé, qui change de la
douceur un peu fade qu’on associe généralement aux thés japonais. (Pour les
amateurs, on est assez proche des Gyokuro, mais avec un peu plus de douceur.)
Une très jolie surprise à prix raisonnable. Il reste en bouche et se laisse
découvrir petit à petit. Je le qualifierais volontiers de thé souriant par
opposition à l’austérité qu’on peu parfois trouver à certains breuvages verts
du pays du soleil levant.
Même maison, mais
rayon parfums : Reine Mère de l’Ouest, un thé vert de Taiwan parfumé au
jasmin. Classique et sans surprise, un thé doux et rond pour les amateurs de
parfum fleuri que j’ai aimé parce qu’il n’avait vraiment aucune amertume, ce
qui arrive parfois avec les jasmins qui ne sont pas de bonne qualité.
Autre
maison : Dammann Frères pour le Thé de l’Orangerie. Un thé vert parfume à
la bergamote, soutenu par un peu de jasmin. Basiquement, c’est un Earl Grey
vert. Rien de révolutionnaire ou de prétentieux mais mais plaisant en bouche. Assez peu parfumé, on
goûte le thé, ce qui décevra peut-être les amateurs de parfum plus que de thé,
mais j’ai apprécié le mélange très frais. Attention au temps d'infusion, à raccourcir un peu.
Même maison, mais
noir et nature, il faut que je mentionne le Yunnan céleste, un très beau Yunnan
aux longue feuilles dorées torsadées, très rond en bouche comme tous les Yunnan
de qualité mais avec une note miel assez marquée qui l’adoucit considérablement
et en fait presqu’un thé de dessert. (Mais c’est dommage de masquer les
subtilités du thé par de la pâtisserie.)
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