Cette semaine,
l’automne semblait bel et bien là. Je DÉTESTE l’automne. La lumière est moche,
le froid et l’humidité s’installent, les couleurs sont chaudes… Mais on peut
ressortir de jolis parfums, nos bottines préférées, et ça console. Un peu.
Beaucoup cette semaine parce que ce n’est que le début et qu’on peut encore
espérer de belle journée, mais beaucoup moins quand viendra l’horrible mois de
novembre, ses brumes et son obscurité.
Dans l’ordre
chronologique et sans préférence, j’ai porté trois parfums seulement, mais je les ai beaucoup aimés, Oh, oui!
Cuir de l’AigleRusse d’Oriza L. Legrand. Que j’adore ! Des aldéhydes, de la lumière, des
fleurs, rétro comme j’aime et un cuir discret parce que la matière simple qui
est annoncée dans le titre, c’est un peu court jeune homme, un cuir qu’on sent
par moment, pas vraiment un cuir d’ailleurs, plutôt l’odeur du cuir et de la
graisse qui sert à l’entretenir. Les gens soigneux, et soignés, comprendront,
les autres peut-être pas. Et je dois dire que c’est un parfum qui fait assez
facilement l’unanimité, la plupart des gens aiment mon sillage. Ou alors, je
fréquente trop de vieux pas à la mode, c’est possible aussi…
Mitsouko et
ses odeurs de sous-bois et peau (de pêche), c’est évidemment tout le bonheur de
l’automne selon Jacques Guerlain. J’adore la version reformulée 2013 qui est totalement
lumineuse. Le parfum est enveloppant, magnifique pour une promenade sur les
boulevards comme pour rester chez soi avec un plaid et des litres de thé. Il n’y
a vraiment qu’au bureau qu’il détonne un peu, mais qui aurait envie d’un parfum
dont il se dirait qu’il est « tellement parfait pour un gratte-papier. »
(Et si vous conduisez une pelleteuse toute la journée : pareil !
Remarquez que si je cause plaid et thé, je n’ai pas dit que c’était vieille
fille revêche non plus, avec Mitsouko, vous avez le droit d’être toute nue sur
le plaid et de relever le nez de votre livre pour flirter avec le bûcheron qui
vous approvisionne en bois pour l’automne.
Diva d’Ungaro en version vintage : le chypre fleuri très orné des année ’80 qui se
distingue par la note de rose très à la mode à l’époque, un peu violente, mais
ici enrobée et maitrisée, mariée à un fond à l’animalité certaine. Ce n’est pas
évident à porter, il faut vraiment assumer mais nous sommes prêts à tout n’est-ce
pas ? La tiare en diamants sur la
perruque bien laquée ne nous fait pas peur. C’est très habillé, formel, parfait
pour aller à l’opéra en long un soir de première et donc à décaler avec … à peu
près toute ma garde-robe parce que je porte assez peu la robe longue pour soir
de première à l’opéra en fait. J’ai probablement tort, je sais, mais j’ai au
moins le parfum qui va avec ! Pouvez-vous en dire autant ?
Bonsoir Dau,
RépondreSupprimerJe voulais vous demander, la version lumineuse du nouveau Mitsouko est en eau de toilette ou eau de parfum ?
J'essaye d'économiser les extraits vintage qu'il me reste....
Diva j'aime en jean's boots à six heures du matin et soir( Métro) parce qu'il tient bien le bougre. et, tant pis si cela fait écran aux odeurs incertaines
des transports en commun.Pour les soirées de première à l'opéra ( Y'en a si peu....)Ne boudons pas notre plaisir.Je n'ai pas le sens "vieux ou vieilles" pour ce qui est des parfums que j'aime...Il y en a trop peu de nouveaux qui me plaisent vraiment.Alors....ALORS Osons ces décalages hors du temps.
Bonjour,
SupprimerAlors, c'est la version Eau de Parfum qui était la plus jolie. L'actuelle, je ne l'ai pas sentie dons je suis sans avis à son propos. Peut-être que rien n'a changé, je n'en sais rien.
Diva, je l'aime partout et tout le temps aussi. Ce parfum est une très belle réussite, qui méritait autant de succès que son double Coco, plus même, mais qui n'a pas le logo au double C et le soutien qui va avec. C'est fort regrettable, mais les initiés savent!
Merci Dau.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais porté Coco ni eu l'intention d'en acquérir un flacon.
Trop porté par certaines de mes connaissances,le Coco m'a....vaccinée.
Diva me va ,je le garde.