découvertes & favoris #septembre2017

La Rochelle

L'Île de Ré

Septembre fut un mois horrible où il a fait froid, où nous nous sommes enrhumés, avons eu une angine qui a tourné pharyngite. Si pas vous, moi, oui!) Bref, Septembre fut un abominable mois d’automne, la saison de la pluies, du brouillard, de l’humidité et du froid comme je les déteste. Mais le but d’un blog n’est pas forcément de se plaindre et je vais me concentrer sur le joli et le beau, la dernière semaine, ensoleillée, douce, qui nous a rendu un peu d’été, semaine que j’ai eu la chance de passer à La Rochelle et à l’Île de Ré. Regardez les photos, vous comprendrez sans peine à quel point j’ai adoré et pourquoi. ;-) C’est joli comme tout (et aussi par temps gris, j’ai déjà vérifié jadis), calme et humain. J’ai été un peu perturbé par les gens qui disent bonjour en vous croisant, mais je pourrais m’habituer. On se calme, je ne suis pas pour autant prêt à aller vivre sur une île. Même reliée au continent par un pont. Mais aller régulièrement prendre le thé avec vue sur un port, j’en rêve.

Musique: j’ai écouté en boucle le dernier album de The National:

Parfum: En plein déni de saison, je n’ai eu aucune envie de porter quoi que ce soit d’automnale. Pas de chypre pour moi, non, merci! Pas de ça maintenant, j’assume mon décalage le plus complet avec la réalité et me rêve en reine des fleurs dans un printemps éternel. À moi les roses de Paris (encore!), le mimosa de Champs Elysées (je ne comprends toujours pas le lien entre l’avenue parisienne infernale et le mimosa) ou mon bien aimé Diorissimo dont je me dois de souligner encore que la version actuelle est fort jolie et que l’eau de toilette allie belle ténacité et diffusion, petit miracle de poésie très élégante, très couture, bien plus intéressante que ne le serait un simple muguet dans son sous-bois. Avis personnel: une oeuvre comme Diorissimo fait passer tous les soliflores actuels de la niche pour des oeuvrettes bien trop littérales et ennuyeuses.

Soins: c’est facile de savoir quels ont été mes favoris, ce sont ceux que j’ai rachetés immédiatement après les avoir finis alors que j’en avais d’avance mais dont j’avais peur de manquer. Oui, je suis un peu hystérique. Mais en même temps, avec une peau réactive-sensible et allergique, quand je trouve quelque chose qui me convient, je m’y accroche. Une fois de plus, mes favoris sont le sérum à l’acide hyaluronique et le fluide douceur hydro-biotique. Hydratation maximum et apaisement, c’est l’idéal pour moi. Le principe de la crème, c’est d’aider les bonnes bactéries à la surface de la peau. Je ne sais pas si c’est ça ou si c’est l’équilibre entre l’hydratation et le gras contenu dans la crème qui est parfait pour moi, mais ça marche. C’est d’ailleurs pour ça que j’ose faire des essais la nuit avec les masques et, aussi, avec un précurseur d’acides sans acide, celui de NIOD dont je vous reparlerai quand j’aurai réussi à m’en faire une idée exacte. (Mais au moins, vous savez que j’essaye des choses!)

Thé: c’est là que je vais me griller et perdre toutes mes prétentions au sérieux et au chic mais j’ai acheté du thé Kusmi. Je sais que la qualité n’y est pas toujours et que la marque ne donne pas dans la subtilité et le raffinement, que sa politique commerciale agressive est détestable, mais il y a quelques référence que j’aime bien dont Boost, mélange supposé réveiller et réchauffer en hiver. Du thé vert, du maté et des épices: cannelle, gingembre et cardamome. C’est violent, mais efficace pour ravigoter et réveiller en envoyant une paire de claque le matin en guise de réveil. (Le matin, je ne suis pas partisan de la douceur et de la subtilité pour m’éveiller quand j’ai du mal à émerger avant de courir pour aller bosser.) Avantage de cette brute de Boost: il réussi à percer le mur du rhume quand on est à peu près incapable de goûter les choses.Comme quoi le manque de subtilité a parfois du bon. Pour le raffinement, j’ai bu quand je pouvais le goûter le Sourcil du Phénix (Honoris Causa), thé bio noir de Chine, très rond en bouche, boisé, assez sombre, mais adouci par une petite note miellée. 

Lecture: deux policiers, un peu abusivement qualifiés de thriller (ce sont de bonne enquêtes, prenantes, mais pas haletante non plus.)  signés Marc Voltenauer. ça se passe à Guyon, petits village des montagnes suisses et ça m’a parut terriblement exotique, il y a même un concours de vaches et pour moi, c’est une autre planète. Le premier « le dragon du Muveran » est une très honnête intrigue avec un tueur en série. J’ai lu avec plaisir sans avoir envie de lâcher le livre, mais c’était surtout le deuxième opus »qui a tué Hedi? » qui m’intéressait. Je suis en train de le lire. L’assassin, dont je ne connais pas encore le nom, est «l’homme qui s’enivrait du parfum de sa mère.» Vous comprenez pourquoi je voulais le lire? Je peux déjà vous dire quel est le parfum en question, on le connaît dès le chapitre 3, c’est Shalimar. 

Série télé: l’autre moment embarrassant puisque je me suis fait 4 saisons de Pretty Little Liars, feuilleton pour teenagers, un peu niaiseux, qui conte l’histoire de quatre bonnes amies qui furent cinq. La mort d’Allison et les petits secrets des bonnes amies pourraient leur exploser à la figure. Oui, c’est un peu les femmes au foyer désespérées au lycée. Ce qui sauve le truc, c’est un humour sous-jacent et un hommage appuyé aux films de genre. Au détour d’un épisode, on trouve une citation d’un classique qui fait qu’on se dit que c’est pas complètement con. Mais on peut franchement se  dispenser de la série quand même. Petit détail perturbant: faire jouer des jeunes filles par des actrices manifestement beaucoup plus vieilles que les rôles. Il y en a une qui par moment ressemble plus à une grand-mère qu’à une lycéenne… (Mais, oui, j’ai honte!) 

Chiffons: Je n’achète pas souvent des chaussures, à peu près une paire par an, mais je les aime d’amour. (Si! Si!) Craquage cette année pour des Red Wings, encore, parce que c’est solide et confortable, il faut que la chaussure se prête et le premier jour peut se révéler un peu difficile, mais pour le reste, je peux marcher toute la journée sans avoir jamais mal au pied ou au dos. La marque ne m’a jamais déçu, je commande sur le net, sans frais de port, ce qui a son importance quand on parle de chaussures, vu le poids Je suis fidèle au style bottine un peu lourde que je porte depuis… Toujours? Depuis les premières Doc Martens à l’adolescence, disons. Ici, ce qui fait la différence, c’est ce cuir huilé qui a naturellement un aspect un peu vieilli, ancien. Je déteste les bottines qui ont l’air neuves, le style va avec une certaine usure, un aspect vintage. ça doit se vieillir, se patiner pour être vraiment joli. (Mais les chaussures en vintage, pour moi, ce n’est pas possible, elle se sont faites à un autre pied et, ça, c’est NON!) Vous remarquerez que je ne me la joue pas du tout reine des fleurs quand il est question de chaussures, je suis beaucoup plus pragmatique et pratique. Mais le contraste avec Diorissimo est joli…

Sinon, vous, en septembre, vous avez aimé quoi? Vous avez fait des trouvailles intéressantes?