favoris et découvertes #décembre2015

Décembre, mois surtout marqué par les congés de fin d’année, bonheur, et la morosité généralisée, malheur. Heureusement, je suis allé passer quelques jours à Paris, il faisait beau et c’était une fois de plus un très beau moment dans une très belle ville. Qui fait partie de mes favoris de toujours et qui influence mes favoris du mois…

Parfum : des envies de confort, de chaleur, de douceur. Il ne faisait pas trop froid, mais j’ai aimé me lover dans des plaids avec du thé et un livre. Et le parfum ad hoc. Et il me faut vraiment une sélection spéciale vacances pour ça, ce n’est vraiment pas le genre de chose que je porte en temps normal.  Burberry Brit Rhythm a vraiment été une redécouverte faite avec plaisir. Cette trouvaille Olfactorama 2014 à côté de laquelle je serais passé, m’enchante de plus en plus avec sa lavande, pourtant pas une  fleur que j’aime, dans ses poudres et ses crèmes comme je ne l’avais jamais vue. À la fois innovant, moderne et rétro, c’est véritablement un parfum signé, différent sans excentricité, qui mérite le détour. À aller sentir en urgence.

Burberry Brit Rhythm

Cosmétiques : après un essai désastreux de crème Erborian, forcément, j’ai retrouvé le masque apaisant hydratant d’Avène. Un must have qui me sauve toujours de tout. Que j’emploi en couche épaisse façon masque, ou petite quantité comme une crème normale : la peau est douce, souple, elle ne brille même pas. (Il est curieusement moins gras et brillant que la crème apaisante.) Un indispensable à avoir toujours dans la salle de bain, pour se faire un petit plaisir ou réparer une catastrophe. Probablement le seul masque que je rachète toujours. (Et en plus, le prix est raisonnable.) 

Exposition : la mode retrouvée, au Palais Galliera, qui présente des tenues d’Élizabeth de Riquet de Caraman-Chimay, comtesse Greffulhe, grande élégante belle époque et inspiratrice du personnage d’Oriane de Guermantes. Vous pensez bien que je ne pouvais manquer ça ! Quelques détails ennuyeux comme la présentation de chapeaux noires sur fonds noirs, mais sinon, c’était parfait ! De belles pièces allant de la fin du XIXème siècle à la seconde guerre mondiale permettent de découvrir un style élégant, plus excentrique et orné au départ, plus sobre dans les années ‘20 et ’30, le style d’une femme qui avait accès aux meilleurs fournisseurs et qui imprimait sa marque à la mode de son temps. Et puis une promenade dans plusieurs décennies de mode qui permet de voir les changements de la silhouette, l’évolution et surtout quelques ruptures majeures qui ont marqué l’histoire.

Et pour tous les lecteurs de Proust, l’émotion de découvrir une paire de souliers rouges…

Livre : croyez-le ou non, je n’avais jamais lu Thérèse Desqueyroux de Mauriac. J’ai beaucoup aimé ce classique, mais, ayant lu d’autres Mauriac en décembre, je dois bien avouer avoir un peu de mal avec ses noirceurs parfois. Thérèse est assurément le livre que j’ai le plus aimé. L’histoire est connue : une femme revient chez elle après un non-lieu pour tentative d’empoisonnement de son mari. On tente de comprendre, c’est toute l’horreur du mariage bourgeois, de la vie étouffante de province, de la mort lente de l’individu au sein de la famille… Même sans avoir adoré, je considère qu’il fait partie des livres à lire. Maintenant, reste à voir l’une ou l’autre adaptation cinématographique.

Thé : pas de thé en particulier mais le salon Mariage Frères, non pas celui de la rue du Bourg-Tibourg, toujours bondé mais le salon, plus calme, de la rive gauche, rue des Grands Augustins. Parfait pour le brunch à prendre entre ami ou en amoureux avec un craquage pour le foie gras joliment marié à un Darjeeling de printemps. 


Mode et chiffons : encore un livre, Catherine Örmen, l’art de la mode, Citadelle et Mazenod, 2015. Alors, je ne parle pas du contenu, je suis seulement en train de le lire et c’est une brique et il méritera un billet à lui seul dans le futur, mais je le mentionne en tant qu’évènement. Jusqu’à présent, la mode était quand même cantonnée dans l’édition aux coffee table book en dehors de quelques publications spécialisées parfois (souvent) difficiles à trouver. Là, on a un ouvrage de synthèse, un vrai travail scientifique dans une collection sérieuse, qui place la mode au rang des beaux-arts sur le même pied que l’architecture ou la peinture. Que la mode soit un objet d’étude sérieux, ce n’est pas nouveau en soi, mais qu’une synthèse de cette ampleur soit proposée au public, ça l’est certainement. Peut-être que ça contribuera à changer le regard qu’on porte sur le vêtement… Clairement plus à destination de ceux qui intellectualise la mode qu’au blogueuse mode qui recherchent la dernière tendance chez Primark & C°.

Catherine Örmen, l’art de la mode.




Commentaires


  1. Découverte différente et bizarre ...
    Découverte fortuite en fasant des travaux ( Rénovation d'une salle de bain supplémentaire)
    Le coffrage de la baignoire cachait sept flacons goutes (vides) trois d'1 litre de "Parrure de Guerlain "sorti en 1975 aujourd'hui disparu , trois autres d'1/2 litre et un plus petit,, odeur fruitée toujours présente et un Heure bleu avec boitier intact et plein d'eau de toilette sans vaporisateur. même époque probablement
    (Mes parents ont acheté cetappartement en 1979 et me l'ont lègué il y a quatre ans ) Jamais habité entre temps.
    sauf comme pied-à terre- parisien, j'ai tout refait....)

    Thé, mon pu Er tardant à arriver de Chine je suis passée ches Mariage Fréres gouter le leur , enfin j'en ai acheté 300g ( année 2005) Je l'ai trouvé bon, mais un peu timide par rapport à ceux que je reçois d'habitude
    et 200 g ( deux boites donc) de thé aiguiles bleues de Nouvelle Zélande agréable et belles feuilles ... Plus un classique yunnan d'or 300 g...Ma tane m'a offert l’Art de la Mode, Citadelle et Mazenod ( je m'en doutais...Je ne l'ai pas encore vraiment lu , feuilleté tout au plus.....car peu de temps.

    Britt rhytms Burberry acheté pour son flacon au départ est en effet une belle découverte qui vous apprivoise très agréablement.Achat à renouveler donc..

    Mon parun chéri que je porte assez souvent actuellement me fait penser à chaque fois à Chamade vintage au bout de cinq minutes..... c'est assez étonnant.

    Quant à L'Eau Scandaleuse dix heures après toujours présente et si douce malgré sont attaque osée et fracassante elle est tout simplement envoutante .... surtout dix heures après ...( Merci encore Dau pour cette découverte)

    Thérèse Desqueyroux de Mauriac il faut que je le relise absolument ...Mauriac est un écrivain très particulier
    très "bordlais" Je vois passér régulièrement sa petite fille Anne Wiazemsky ( nous avons habité le même quartier)
    .....
    Je crois que le parti pris d'exposer les chapeaux noir sur noir à l'Exposition du Palais Galliera
    permet d'éviter les "défraichissement des matières qui seraient apparues sur fond clair"

    Une très belle année à vous Dau et tous mes voeux pour cette année nouvelle.

    Et une très bonne année à tous et toutes qui lisent ce blog également....

    Touti ( qui part travailler à cette heure !!! Non sans avoir pris le temps pour un thé Kwazulu très noir ce matin)



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  2. Ah, Touti, moi aussi l'Art de la Mode, c'était un cadeau de Noël. et vu son format, je vais mettre longtemps à le lire parce qu'il ne passe pas dans mon sac, n'est pas pratique au lit et qu'il y a beaucoup à lire... Il faudra qu'on en reparle! (Mais au moins, c'est un bel objet.)

    Chamade, Mon Parfum Chéri, je ne vois pas, mais je connais très mal Chamade. Le sillage poudré peut-être?

    Je suis plus que ravi pour cette Eau Scandaleuse qui mérite amplement tout le bien que j'ai dit d'elle.C'est vraiment l'un de ces parfums étonnants et singuliers qui ne ressemble à rien d'autre. De la vraie niche de chez niche, le genre de chose qui a son petit cercle d'adorateurs...

    Pour le choix du noir, je ne suis pas certain: un fond rouge sombre aurait tout aussi bien pu convenir. Je pense que les plumes des chapeaux ont peut-être moins mal vieilli que les tissus des rodes qui semblaient en bon état. (Du genre a donner envie de rentrer dedans à condition d'être assez mince, parce que cette taille...)

    Pour ce qui est du thé, j'ai bu beaucoup de Yunnan, dont un très beau Yunnan d'or de l'année 2015, très jolie récolte. (La qualité varie beaucoup d'une récolte à l'autre et il est parfois décevant.) C'est un peu ma base, mon classique, parfois en mélange au petit déjeuner pour le rendre un peu plus efficace quand il s'agit de me réveiller. (Avec de l'Assam par exemple.) Du pu er aussi, mais un peu moins qu'en automne et je commence le thé fumé que j'aime beaucoup en hiver...

    Très joyeuse et prospère année, Touti!

    Dau!

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