"la myrrhe est le parfum des mages"
Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, 1921.
Des envies de luxe. Déraisonnables. Des envies de tapis d’Orient et de bois
précieux, de joyaux qui scintillent, de salle d’opéra rouge et or. Melchior,
Cire Trudon, une bougie de Noël qui sent la fête et l’exotisme.
Pour rendre hommage au Roi Mage, Cire Trudon a fait une bougie
à la myrrhe, une bougie adoucie de benjoin, voilée d’un peu de fumée, mais qui
garde l’amertume de la myrrhe. Pour moi, elle évoque un clair-obscur baroque en
jouant sur ce contraste de douceur et d’amertume, contraste très équilibré qui
évite le piège facile de la sensualité. Elle fait voguer mon imagination vers
des contrées lointaines et un peu mystérieuse… Ce n’est pas l’aventure comme
Essence of John Galliano, plutôt la
grandeur d’un palais ou le pouvoir s’exerce et se manifeste.
J’aime cette bougie pour sa chaleur sereine, cet éclat qu’elle
met dans la maison, comme un or ancien et patiné. Si elle évoque l’Orient et ses
richesses fabuleuses, elle semble aussi pleine de sagesse. Parfait pour celles et ceux qui ont rêvé un
jour d’accrocher une toile de Gustave Moreau dans leur salon. Mais ça fonctionne tout aussi bien si vous aimez écouter Eartha Kitt chanter "C'est si bon" et susurrer à la fin qu'elle cherche un millionnaire, quelqu'un qui pourrait lui apporter beaucoup de luxe...
Melchior, Cire Trudon.
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