en 2025, je ne les avais pas vu venir...

 

2025 se termine et c’est l’heure des rétrospectives et des abominables favoris et découvertes alors que tous les gens sensés ont juste envie de tourner la page en espérant que ça ira mieux en 2026 (SPOLER : NON) parce qu’il n’y a pas de fard capable de maquiller suffisamment la réalité pour le rendre acceptable. Mais la beauté, c’est aussi une façon de survivre en prenant dans la salle de bain ce temps pour soi, égoïste et frivole, qui nous permet de ne pas devenir complètement folles et de ne pas fondre en larmes à chaque page de journal. De 2025, je retiens malgré tout deux fort jolies surprises beauté que je n’attendais pas du tout.

Sérum exfoliant lèvres PHA 5% the ordinary

J’aurais dû comprendre directement que je suis le public cible… D’une part, je suis obsédé par l’exfoliation et d’autre part je suis de plus en plus fan de the ordinary qui nous permet d’être les plus belles du royaume à petits prix, sans nous prendre pour des connes mais en nous responsabilisant, en nous expliquant pour que nous puissions acheter intelligemment ce dont nous avons besoin et puis c’est tout depuis sa création et qui évolue en innovant, en surprenant et en rendant la beauté toujours plus agréable avec même un côté amusant. (Ce n’est pas parce que nous devons un peu réfléchir que nous ne devons pas nous amuser, n’est-ce pas ?) En vrai, le soin lèvres, je m’en fous un peu : ça m’ennuie et je me contente d’utiliser le plus souvent les produits visage aussi sur la bouche avec juste un baume hyper réparateur quand il fait froid. Je ne sais pas si c’est ma routine ou ma génétique mais je n’ai jamais vraiment de problème de peaux morte donc l’exfoliation, je m’en fiche un peu…

 

Mais ce baume est un super soin qui lisse et hydrate, vraiment facile à utiliser, une goutte le soir et puis basta, et ça change la vie de mes lèvres, vraiment. Bon, j’avoue, on les voit moins en ce moment avec la barbe mais ça ne m’empêche pas d’embrasser (et plus si affinités) et puis surtout au-delà de l’aspect « joli » le confort, je le sens. Du coup, oui, c’est un soin qui change la vie et qui devrait être présent dans toutes les bonnes salles de bain.

 

Dans le bleu qui pétille, Serge Lutens.

Cette ligne Matin Lutens ne me parlait pas beaucoup mais alors sur papier le combo algues-encens, ça me donnait carrément la nausée. Plus jeune, j’aurais carrément soupçonné une grossesse surprise mais non, ce n’est pas ça, c’est juste cette association qui est répugnante. Bon, Tonton Serge a été très insistant et m’a envoyé des échantillons à chaque achat et j’ai fini par tester et ce fut l’illumination car ce parfum est juste magnifique et froid comme je les aime, presque l’encens parfait pour moi !

 

Oui, il y a cet aspect végétal et aqueux et l’encens mais c’est bien plus que le collage de deux notes, c’est un rite païen, une offrande à la divinité des eaux, voire l’apparition de Poséidon qui vous séduit et vous emporte sur son char jusqu’à son palais sous-marin… C’est un parfum comme je les aime, qui fait rêver, raconte des histoires, ce qui est pour moi primordial parce que sentir le petit gâteaux et l’accord caramel-vanille qu’on nous a infligé durant toute l’année 2025, ça ne m’intéresse pas. * Est-ce que j’ai commencé à faire du stock de Dans le bleu qui pétille au cas ou le parfum serait discontinué ? Oui, oui, oui.

 

Je signale en passant que c’est un parfum qui plaît facilement autour de moi. Les gens n’identifient pas l’aspect marin ou l’encens mais perçoive quelque chose de frais, de net, vaguement végétal, mais pas algue, et passent complètement à côté de l’encens et de toutes les connotations église, religieuses ou mystiques que ce bleu qui pétille pourrait avoir. Cela dit, il reste un parfum profondément original que, personnellement, je le trouve bien plus joli et agréable en hiver, certes plutôt avec un pull marin que sous un plaid. (Mais je pourrais vraiment le porter tous les jours de toute l’année.)

 

 

 

 

*Ça c’est la version polie, la réalité étant plutôt « si tu sens le caramel-vanille, tu me dégoûtes. » Mais, bon, je sais qu’on peut pas dire des choses comme ça, c’est prétentieux, méprisant et bla bla bla. Chacun son truc, le mien c’est de sentir la vieille, vous n’êtes pas obligés d’aimer alors ne me demandez pas d’aimez vos envies pâtissières, hein…