karma kream, lush

 patchouli

Personne ne m’accusera d’être grand adepte de la lusherie, mais la marque compte quelques références fort sympathiques auxquelles il m’arrive de revenir de temps à autre. En ce moment, la karma kream m’enchante des pieds à la tête. Une bonne senteur de patchouli, avec ce qu’il faut de profondeur, associée à l’éclat juteux de l‘orange, pour un parfum joyeusement sexy. Ce n’est pas un monument de subtilité, mais le résultat est plus efficace que des affèteries chichiteuses qui eussent parues prétentieuses.

 

Je me régale même s’il ne me viendrait pas à l’esprit d’utiliser le parfum assorti, dans le fond assez peu mon genre. J’y penserais d’autant moins qu’une partie du plaisir viens du support : le meilleur moment, ce n’est pas la montée des escaliers, mais le strip tease qui laisse se répandre le parfum dans la pièce alors que les vêtements tombent un à un. Cette présence discrète qui vous saute subitement aux naseaux, c’est le délicieux coup de Jarnac d’un parfum que l’on aurait pu croire plus effacé. Au demeurant, l’aspect soin est un peu décevant. La peau est un peu nourrie, un peu, et fort peu, vraiment fort peu, hydratée.

 

Pas de regret, je ne comptais pas en faire mon quotidien, disons simplement que les formules de Lush sont souvent décevantes, trop chères pour ce que c’est en termes de soin. Mais quand il est question de se faire plaisir avec un bon gros sent-bon, pas forcément chic, mais pas hippie non plus, c’est parfait et il ne faut pas bouder, juste ne pas se tromper d’achat en pensant qu’on se prend un super soin. Plaisir assorti : le savon, qui lave très bien, remplace très agréablement le pot-pourri dans la salle de bain