pure artemisia watery calming cream, hanyul

 

Certains jours, on n’a juste pas envie, on déteste tout le monde parce que franchement tout le monde exagère, surtout au boulot mais dans la vraie vie aussi et en plus j’ai mal dormi et il pleut. On voudrait juste rester au lit devant un drama auquel on ne comprend pas tout mais ce n’est pas grave parce que les acteurs sont jolis à regarder et puis c’est tout. Heureusement, pour ces jours-là, il y a le skincare parce que ce serait encore pire d’affronter l’univers avec cette tête-là (oui, en plus en ce moment, j’ai une peau dégueulasse, merci les nuits d’insomnie) et puis parce qu’une crème magique qui fait plaisir peut vraiment nous changer la vie. (C’est le moment de dire merci à Bonnie Garner qui m’a forcé à l’acheter. Je reconnais qu’elle n’a pas eu beaucoup d’effort à faire…)

Hanyul est une des marque Amorepacific. Premier aveu, j’au un peu craqué sur les packagings vert d’eau trop beau parce que c’est important de se réjouir un peu l’œil avant d’affronter le métro, que je ne prends jamais, certes mais surtout j’avais besoin/envie d’une crème légère mais pas trop, toute simple qui hydrate et apaise, un truc un peu passe-partout mais agréable et efficace que je pourrai personnaliser à grand renfort de sérums, d’exfoliant, etc. Et la formule est parfaite pour ça sur papier : armoise, niacinamide, panthénol, acide hyaluronique, l’incontournable centella asiatica plus des ingrédients ultra classiques et bien tolérés comme une pincée de silicones. Je sais, il y a des gens qui hurlent en voyant des silicones dans un soin, mais quand on a une peau sensible, on apprend vite qu’ils sont nos amis. Et puis ça donne aussi des textures incroyables.

Cette crème est un vrai bonheur : une texture fraîche et légère mais moelleuse et enveloppante en même temps qui réconforte et rafraîchit en même temps tout en pénétrant hyper vite. (Nous sommes sur le stade juste avant la crème gel ultra légère parce que ça reste quand même une crème si vous voyez ce que je veux dire.) Le pompon de la pomponette, la cerise sur le gâteau, c’est le parfum… Une odeur de sous-bois où pousse du muguet, un floral vert merveilleusement réussi alors que dans le genre rien ne m’avait vraiment emballé depuis la sortie de Diorissimo. Sachez que chaque matin, je suis un papillon papillonnant de clochette en clochette, un marcel embrassant le cou de son Albertine dans la fraîcheur du soir après une balade à la campagne. Ça me motive, ça me fait ma journée.

Ne passons pas sous silence l’aspect négatif de la chose : voilà qui me donne encore moins envie de quitter mon cabinet de toilette. Et en plus j’aurais tendance à utiliser trop de produit.

Les résultats ? Une peau parfaitement hydratée, pas irritée, même si je trouve que c’est plus une ligne (dont je crève d’impatience d’essayer plus de soins) qui gère le quotidien des peau sensibles de façon luxueusement plaisante qu’une gamme ultra apaisante qui viendra à bout des crises. Sauf peut-être des crises de l’âme et c’est déjà pas si mal. 

En termes de richesse: Pour ma peau mixte ce sera parfait toute l'année en fonction des sérums et spf que j'utilise sauf probablement par grand froid. Les peaux sèches apprécieront en été d'avoir un soin léger mais pas trop et les peau grasse en hiver d'avoir un soin un peu plus costaud qu'une crème-gel mais qui sais rester léger sans faire briller.

Est-ce que j’envisage de racheter ? C’est vraiment pour ceux qui n’ont pas tout lu que je réponds OUI ! Mais pas là, maintenant, tout de suite parce que j’ai un pot d’avance. En fait, non pas un pot, parce que, c’est la deuxième cerise sur le gâteau, Amorepacific fait de plus en plus des recharges histoire de ne pas massacrer l’environnement en limitant notre empreinte carbone et j'ai déjà ma recharge. Je ne me voile pas la face, je sais que ce n’est qu’un très léger mieux dans ma surconsommation cosmétique et non ça ne suffit pas à me donner bonne conscience, je souligne juste le fait qu’il y a une prise de conscience des marques et un effort qui est fait dans le bon sens. Reste que c’est à moi de faire le plus gros effort en consommant moins. Le cosmétique le plus clean pour l’environnement étant celui que je n’achète pas et qu’on ne produit pas. Je sais, vous savez, nous savons, mais la chair est faible (et déshydratée.)