le retour de l'éventail

 (parfumé à l'heure bleue)


Après des mois de plaid, voici le retour inopiné de la saison de l’éventail qui ne m’arrange pas du tout. Certes, je dors bien mieux et j’adore la chaleur mais je n’avais absolument pas en tête de porter des parfums adaptés à une vague de chaleur et aucune envie de m’adapter. 



Et puis je me suis souvenu de mon cher Heure Bleue que j’avais un peu laissé de côté cet été et qui est probablement le plus versatile de mes parfums. (Aucune allusion sexuelle, il sent toujours la douairière, je veux juste dire qu’il se prête à toutes les saisons.)


Ce n’est pas la moindre de ses qualités et c’est même en partie à cause de cela qu’il m’épate toujours autant et que je me dis assez régulièrement en le vaporisant « qu’est-ce que c’est beau quand même ! »  C’est là aussi que je constate à quel point c’est un chef-d’œuvre d’équilibre. Souvent, on le compare à Mitsouko et on le trouve plus facile, c’est vrai que le chypre fruité a une construction particulièrement réussie, mais aussi particulièrement fragile qui selon moi le déforce, en limitant le floral orientalisant à son aspect baumé, enveloppant et réconfortant de parfum hivernal. Pourtant en le portant à différentes saisons, on réalise à quel point il est changeant, révélant des facettes différentes et se montrant toujours parfait. Dans cette chaleur humide, l’heure bleue, surtout en eau de toilette, est très aromatique, très anisé, et très poudré. (Et si ce n’est pas quand on a fort chaud qu’on a besoin de se repoudrer le nez, je n’ai rien compris.)


Du coup je vais peut-être ranger les chypres au fond du placard et me faire une petite crise monomaniaque d’heure bleue. (Sans pour autant bouder Rive Gauche, faut pas déconner non plus !)



Je n’étais tellement pas prêt à affronter la chaleur que j’avais déjà sorti ma vaisselle d’hiver pour le thé. Parce que si je bois à peu près les même thés Pu-Er et sencha, certes dans des proportions un peu différentes, un peu plus de sombre quand il fait froid, un peu plus de vert quand il fait chaud, je ne les prépare pas dans les mêmes théières et je ne les bois pas dans les mêmes tasses. 



Non, je ne suis pas chiant et compliqué, je suis raffiné, ça n’a rien à voir ! Le thé, c’est tout un rituel, aussi esthétique, et la préparation, le choix de la vaisselle, etc. contribuent au plaisir et à l‘apaisement. (Ma vaisselle comme mes thés proviennent à 95% de Honoris Causa.)



J’ai beaucoup lu mais surtout j’ai, hélas, terminé longing for you sur Viki) qui m’a fait mon mois d’août, impatient que j’étais de voir arriver chaque semaine de nouveaux épisodes. Les (deux ?) premiers étaient assez déroutant et mêlaient curieusement la comédie, un peu caricaturale, et une histoire assez sombre et douloureuse d’enquête sur un sérial killer avant de devenir une vraie bonne histoire de machinations avec des personnages un peu plus sérieux.  Le casting était vraiment bien et ça faisait particulièrement plaisir de voir Na In-Woo en inspecteur sérieux et plus dans le rôle romantique. Tous les acteurs sont bien mais j’avoue avoir beaucoup aimé retrouver  Bae Jong-Ok que je déteste toujours avec joie. (Nous sommes tous d’accord : les personnages qu’on adore détester sont ceux qui font l’intérêt des histoires ?)


Heureusement, mes listes de choses à voir sont autant sans fin que mes PAL. Peut-être que c’était plus simple avant quand on n’avait le choix qu’entre Dallas et Dynasty ? NON et on n’avait pas le choix : c’était Joan Collins dans Dynasty et rien d’autre.

 

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