plissés

  


Parfois, les petits raffinements procurent beaucoup de satisfaction. Depuis bien longtemps, ma grand-mère intérieure se régale des savons Roger & Gallet. Les boîtes ont changé, pas toujours en mieux, mais le plissé est resté le même, toujours aussi plaisant à ouvrir en essayant de ne pas déchirer ou au contraire en arrachant à la sauvage et puis il y a le bonheur de ce savon tout blanc qui sent si bon.


Depuis toujours, celui que je préfère, c’est celui qui s’assorti à la cologne extra-vieille de Jean-Marie Farina. L’odeur fraîche et fine de la cologne, un classique en principe indémodable qui est certes un peu passé de mode, mais ce n’est pas ici qu’on s’en soucie. Une bonne odeur d’agrumes et d’aromates, toute fraîche, qui réveille le matin et réconforte le soir. Le genre d’odeur basique qu’on devrait tous avoir chez soi, au moins pour la proposer aux invités.  (Ça, c’est l’excuse altruiste, même si vous n’êtes pas plus dupes que moi.)

 


Commentaires

  1. Hélas, les bagues en papier, si joliment décorées, qui entouraient le savon, et que je collectionnais, ont disparu ...

    RépondreSupprimer
  2. Oui, les bagues ont disparu et certains parfums aussi. Je me souviens que mes parents en recevaient en cadeau et que "Santal", "Oeillet mignardise" etc. parfumaient la peau durant de longues heures.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adorais l'oeillet. Il me manque plus que les bagues et les boîtes quand même plus jolies, plus qualitatives mais que je n'emporte pas sous la douche quand même.

      Supprimer
  3. Je les sors de la boîte et je les mets dans mon placard, entre les chaussettes et les sous-vêtements : que voulez-vous, j'ai du goût !
    ~fabien~

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire