Toujours en Sophia Grojsman années ’80 mais en Gloria Vanderbilt. C’est un petit trésor trouvable à vil prix absolument partout et qui vaut bien mieux que son prix. Aucun parfum ne devrait être aimé pour son prix. (En même temps, beaucoup de parfums de niche très cher, ne serait pas aimés s’ils ne coutaient pas une fortune, le snobisme fait tourner l’économie.)
C’est une petite boule aldéhydée, légèrement fruité, on sent l’inspiration de la tubéreuse-fleur d’oranger-ananas Giorgio qui cartonnait au USA à l’époque, à la lumière dorée, patinée sur un très classique bouquet de fleurs épicées, bien moins mièvres que ne le laisse espérer l’imagerie construite autour du parfum, sur un coussin moelleux de notes musquées, capiteuses, très signées Grojsman. (Une signature que j’adore !) C’est un parfum qui sent la maman. Peut-être parce qu’il a beaucoup été offerts aux mamans à Noël, mais surtout parce qu’il allie un caractère confortable, réconfortant et une indéniable féminité élégante selon les critères les plus classiques de la parfumerie genrée du XXème siècle.
Le seul doute que je puisse avoir avec Vanderbilt pourrait être la grave question de savoir s’il faut le porter pour rester chez soi ou pour sortir. C’est délicieux de trainer à la maison et de le renifler sur soi, sur les plaids et les oreillers mais pour l’avoir déjà suivi dans le métro, je sais qu’il a beaucoup de charme et que son sillage légèrement poudré est un enchantement. L’enchantement est très daté XXème siècle mais souriant et sympathique. Je sais : élégant et sensuel, c’est plus vendeur. Mais aimable et gentil, pour un parfum, je trouve que c’est vraiment pas mal.
Vanderbilt, Sophia Grojsman pour Gloria Vanderbilt, 1982.
Je trouve ce parfum magnifique. Et même si on le trouve chez monop.🤭
RépondreSupprimerTout pareil et vive Monop et le Beau pour tous!
SupprimerBonjour. Merci de me l'avoir fait découvrir il y a peu : c'est vraiment une jolie découverte.
RépondreSupprimerBon week-end
Oui, oui, oui et plus on le connait, plus on l'apprécie!
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerQuelle jolie beauté ce parfum! A l'époque de sa sortie, j'étais au collège, 4 ème je crois.... Après avoir vu sa publicité à la tv ( avec un cygne il me semble), j'avais été le sentir au Séphora ( les débuts de sephora...), je me souviens de l'avoir beaucoup aimé, mais je ne pouvais me l'offrir vu son prix : 265 francs je crois..... si je me trompe sur le montant exact je ne dois tout de même pas être loin, car je me souviens que le prix était très dissuasif pour moi et que j'avais été surprise qu'il soit si cher. Alors je m'étais rabattue sur le savon (35 francs) que j'avais pu m'offrir grâce à mes petites économies d'anniversaire, noël....! Autre époque, autres moeurs. Et puis il est passé en grande distribution avec une accessibilité toute
nouvelle. Je trouve ça formidable! Tant pis pour les snobs. Il reste une jolie alternative budgétaire pour les jeunes filles, les jeunes gens, qui souhaiteraient l'Air du temps sans y avoir accès, sans être lésé sur la qualité! Pour sûr les deux c'est mieux!!! Alors aujourd'hui je l'ai en plusieurs tailles, j'ai
trouvé de grands formats en Espagne. Aujourd'hui mes flacons sont disposés près de ceux de l'Air
du temps...
Je vous souhaite un prompt rétablissement et vous remercie de m'avoir répondu à un précédent post, alors que vous veniez de passer plusieurs jours de fatigue.
( Oriza Empire
des Indes : to be or not to be????).
Barbara
Bonjour,
SupprimerMais oui, c'est fort joli, fort aimable et on serait bien sot de s'en priver. Pour moi, il n'a rien d'une alternative, je crois bien que je le préfère à beaucoup. Ce n'est pas avec l'air du temps que je l'aurais mis en compétition, je les trouve bien différent dans l'esprit... Oui, oui, la publicité au cygne dans les tons mauves (et roses?) c'est bien ça. Je ne l'aimais guère, je la trouvais un peu nunuche, je devais déjà être cynique à l'époque. (ça m'est tombé dessus très jeune.)
D'ailleurs, je n'étais pas hyper fan de Vanderbilt à sa sortie, il fait partie des parfums que j'ai mis du temps à apprécier. (Et il est en bonne compagnie, je crois...) En tous cas, je suis bien content qu'il existe encore.