le week-end idéal, c'est...

 

Feuilleter des magazines.

Pas lire, non, feuilleter, regarder les images, s’inspirer, rêver, mais ne pas trop penser. (J'aime bien, le monde diplomatique, mais je peux pas, je suis à court d’anxiolytiques.) 

Regarder des dramas

En ce moment, je me fais forecasting love and weather, une romance office produite pour Netflix qui ne s’annonce pas très bonne, ça semble vraiment très premier degré. Mais il y a du choupi trognon. Question : est-ce qu’on est beaucoup plus indulgent avec les personnages de connard quand ils sont joués, même pas très bien, par des choupis trognons ? À ma grande honte, je crains fort que la réponse soit et je me sens un peu coupable de mon indulgence. (Sinon, ça parle aussi de prévision météo, mais ça ne parvient pas à me rendre le sujet passionnant. J’ai juste envie de dire aux gens « arrêtez de vous prendre autant au sérieux bande de drama queens ! ») 

Essayer plein de skincare

C’est peut-être d’avoir été à la diète avant et pendant les vacances, mais je suis absolument obsédé et le truc m’éclate complètement. J’essaye, je teste, je trouve des choses vraiment bien, des textures sympathiques ou étranges, il me semble voir des résultats… (Peu flagrants sur moi. Au vu de ma consommation courante, je dois déjà être au maximum de ce que je peux espérer raisonnablement. Ou alors, à force de rajeunir de dix ans trop souvent, je devrais être au stade fœtal et ne plus quitter cet état…)  Mais en tout cas, je m’amuse. (Ce qui explique en partie mon rythme de publication presque effréné la semaine passée, ce n’est pas du tout calculé et je n’ai pas un billet d’avance.)

Je sais qu’il y a toute une théorie du « moins, c’est mieux » et qu’o voit régulièrement fleurir des publications sur le thème « je consommais beaucoup de cosmétiques, maintenant je n’en utilise plus qu’un ou deux et j’ai une beaucoup plus jolie peau » et autres éloges de la sobriété et de la détox… Tant mieux pour ces braves gens s’ils croient à ce qu’ils écrivent, mais je constate que j’ai une très jolie peau avec beaucoup, que j’aime le plus et que je me porte mieux. Désolé les partisans de la décroissance mais quant il est question de skincare, la surconsommation, c’est efficace. 

Sentir beau

Tout ce week-end, je me suis déguisé en marin qui rentre pour aller sangloter dans la chapelle ou s’est dit la messe funèbre pour sa bien-aimée. Traduction : j’ai porter des rayures et relique d’amour d’Oriza Legrand dont je ne me lasse pas : c’est tellement beau cette ambiance de chapelle au fond de la forêt de pins, vieilles pierres humides, encens refroidi et lys agonisant. J’aime beaucoup ce parfum en toutes saisons, il est toujours beau, agréable à porter et très changeant. Plus encens dans le froid, plus lys dans la chaleur, du moins sur moi. Tout le monde ne le perçoit pas pareil/il ne s’exprime pas pareil sur tout le monde.

Boire des litres de thé. 

Sur la photo, tung ting, un thé bleu nature assez doux aux notes beurrée, légèrement florales. Mais j'ai surtout bu beaucoup de Pu Erh, thé sombre de Chine qui me met en mode automne avec son parfum de tourbe  et de moisi et du Gyokuro, vert, plus printanier, parce qu'il n'y a plus de saison, ma brave dame, que j'ai des goûts de luxe et qu'un peu de finesse dans un monde de brutes épaisses ne fait jamais de mal. (Ce qui fait une très bonne conclusion, ne trouvez-vous pas?)