thés du Japon

 


Voilà longtemps que je n’ai plus parlé de thé sur le blog, non pas que j’ai cessé d’en boire mais ma paresse naturelle m’a fait rester sur les mêmes sans vraiment tester des nouveautés et connaissant de mieux en mieux mes goûts, je tends à rester sur ce que j’aime sans multiplier les essais. Je suis bien plus aventureux quand il est question de cosmétiques et de parfums… Disons que ça m’amuse plus et que la déception risque moins de mettre en péril ma santé mentale. Mais mes derniers achats en mode été ne sont peut-être pas totalement sans intérêt…


Pour le printemps et l’été, je mise volontiers sur le vert, en sachant que c’est un peu difficile pour moi qui boude et grimace vite lorsque l’astringence pointe son nez chafouin. Oui, je sais, je suis une chochotte, c’est un point acquis, mais je n’aime que la douceur et la rondeur. Pour trouver cette rondeur en été, je me tourne vers la production japonaise. J’aime bien le Sencha de base, mais un peu amélioré, c’est encore mieux. (C’est en général frais, végétal, un peu iodé marin, parfois, rarement amer, pas autant que les thés de Chine.)


Le Genmaïcha : thé vert Sencha, riz grillé et maïs soufflé. Ça peut surprendre et je concède que l’aspect n’est pas très engageant quand on voit le thé, les grains de riz grillé ressemblent à de petites chenilles, mais l’infusion est toute douce, avec un goût marqué de céréale. C’est à la fois joli, parfumé, mais subtilement et sans le côté « artificiel » d’un thé vert parfumé à la vanille, même si on est dans le même genre d’univers en termes de goût. Disons qu’il y a d’un côté l’estampe et de l’autre le graffiti à l’aérographe.  C’est un super thé pour basculer du parfumé vers des thés plus « nature. » 



Le Hojicha est un thé vert qui est grillé. La feuille est brunie, l’infusion dorée, mais c’est bien un thé vert. C’est très doux, frais avec une note céréale (encore) présente mais pas envahissante. Il pourrait être aimé comme une curiosité mais on l’aime assez vite pour lui-même. On a, à vrai dire, assez peu l’impression de boire du thé quand on est habitué aux thés chinois ou indiens. C’est très doux, ça ne réveille pas du tout, c’est parfait pour les moments de calme. Pendant les repas ? Oui, mais des repas peu relevés, c’est un thé qui accompagne plus facilement le poisson que le steak saignant ou le fromage fort. (Mais avec de la mozzarella ? ça peu se tenter… Je vais essayer et je vous dirai quoi !) 



Le Sencha Gaba, c’est ma vraie découverte de 2021 en matière de thé. À la base, c’est surtout un truc médical, ce que j’ai complètement zappé et dont je me fiche un peu, parce que je ne bois pas de thé pour me soigner, j’en bois pour le goût. Mais si ça me fait de bien en plus, je prends. (C’est pareil pour ma consommation de carottes : c’est mon légume préféré, si ça me fait le teint frais en plus, tant mieux mais ce n’est pas le but.) C’est un thé Sencha qui subit une fermentation spéciale sans oxygène pour obtenir un thé contenant plus d’acide gamma-aminobutyrique. Du coup, en très vite, je vous fais confiance pour chercher sur l’internet mondial si ça vous intéresse, il ferait du bien pour le stress, la tension, la dépression, aide à perdre du gras, stimule la production d’hormone de croissance, réduit le diabète, aide à mieux dormir… Bref, ce serait la fontaine de jouvence. 

Mais c’est surtout un thé avec aucune amertume. Très doux, rond, presque crémeux, très végétal. Je l’aime bien le soir, parce qu’il est tout doux, très serein dans une genre plus contemplatif réconfortant que contemplatif philosophico-mystique. Notez que ce thé supporte très bien plusieurs infusions, ce qui n’est pas toujours évident avec les thés verts. Et il reste très buvable, mais un peu moins bon quand même, faut pas rêver non plus, si vous l’oubliez et le laissez infuser dix minutes, ce qui n’est JAMAIS le cas normalement avec les thés verts. Bref, je suis conquis et devenu quasiment fidèle immédiatement. (Même si à l’automne, je vais probablement revenir aux thés sombres…) 


Si vous avez goûté, je serai plus que ravi d’avoir un retour sur vos expériences.


Tous mes thés ont été achetés à la boutique Honoris Causa, je vous mets le lien vers la page Thés du Japon où ils sont tous rassemblés. (NB la plus grande partie de la vaisselle présentée sur les photos vient aussi de chez Honoris Causa.) 



Commentaires

  1. J'étais très peu thé vert auparavant mais j'y viens depuis que j'ai découvert que certains n'étaient pas amer. J'ai même investi depuis dans une bouilloire où je peux régler la température. J'ai commencé par le sencha puis j'ai vite découvert le genmaïcha, un vrai coup de coeur. Et je viens de découvrir le Kukicha, un thé vert en tiges très léger également. Je note le Hojicha qui me fait très envie.

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    1. Que des thés japonais et je comprends tellement. Sinon, pareil pour la bouilloire avec laquelle on peut régler la température, ça change la vie de nos thés! C'est aussi important que le temps d'infusion. Certes on peut guetter le moment du frémissement de l'eau mais c'est tellement d'attention. Franchement, on mérite de se simplifier la vie un petit peu.

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