norma jean

lundi lecture


J’avais envie de légèreté, alors je me suis dit, la midinette en moi s’est dit, que j’allais feuilleter l’album d’André de Dienes, Marilyn Monroe chez Taschen. Les première photos de celle qui était encore Norma Jean, avec son teint frais, ses cheveux pas encore lisses et platines, des photos insouciantes, légères, optimistes et joyeuse. Pourtant, on allait savoir, après, que rien n’allait déjà plus, que tout avait été cassé, abîmé, démoli. Plus le temps passerait, et plus on découvrirait les failles. Jusqu’à la fin. Et après, on trouverait encore.



En parallèle, j’ai ressorti Fragments, Poèmes, écrits intimes, lettres. (Seuil) Les mots de Marilyn, les angoisse, la sensibilité, la créativité. La profondeur et l’intelligence aussi. Le désespoir. L’autre face de la médaille, celle de l’intimité. La modernité est évidente. D’un côté, le compte Instagram, de l’autre le journal intime. Quelque chose de tragique et de très banal…

Commentaires

  1. Cette femme m'a toujours fasciné.
    Outre son incroyable beauté je suis toujours touché par la fêlure que je devine en la regardant. C'est très étrange:j'ai la perception aiguë de sa fragilité et ses blessures de l'âme.

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  2. Exactement le même ressenti que Fabricebx

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  3. Je dois dire que, oui, c'est fascinant mais qu'il y a aussi cette magie à l'écran. Lorsqu'elle apparaît, tout semble disparaître pour laisser place à cette lumière qui émane d'elle et que souligne son jeu de comédienne assez terrible. Comédienne comique, mais pas que. La scène finale de Bus Stop est assez magique dans le genre, ce moment où elle s'enveloppe dans la veste de son cow boy est juste magique quand on regarde son visage parce qu'il y passe un milliard d'émotions en même temps et quand on voit cette image indépendamment du reste du film, on ne sait absolument pas dire si c'est un moment de tristesse ou de bonheur...

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