Est-ce que c’est un hasard si je déguste des thés qui s’appelle neige de printemps et printemps éternel ? Non, bien sûr, c’est une tentative de lutter contre la dépression qui revient après quelques jours de printemps et qui me donne grande envie de notes fleuries.
Très classique, j’ai aimé le neige de printemps d’Honoris Causa qui pose sur du thé vert des notes fleuries légèrement agrumes parmi lesquelles ressort bien l’aigu du souci. Le thé est bien parfumé, mais les nuance du Sencha vert restent perceptibles. C’est poétique, délicat, très bien pour les amateurs de colognes avec un petit quelque chose en plus, les esthètes qui méditent en contemplant leur bonzaï sans craindre la brise fraîche. Sociable, il se prêtera bien aux papotages mondains d'après visite de gallerie d'art.
Chez Dammann Frères, j’ai testé le printemps éternel. Sur base de thé vert également, c’est une ambiance nettement plus gourmande, avec des notes amandées un peu épicées et fleuries. J’ai eu l’impression de boire de l’héliotrope au parfum poudré. L’ambiance est très « goûter de la cocotte » et les amateurs de l’Heure Bleue se régaleront emmitouflés dans un plaid de se thé dont la note gourmande reste en bouche. Nettement moins mondain...
Quel printemps choisir ? Mais pourquoi choisir ? Il faut du thé pour les jours de soleil et les jours de pluie, non ?
Théière Dammann Frères, tasses Honoris Causa.
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