le thé bleu du lundi

En ce moment je bois surtout du thé nature et je tourne avec mes classiques, pas forcément de quoi faire un billet. Même si le Yunnan d’Or justifie pleinement qu’on chante ses louanges à longueur d’année, je sens que je pourrais tout doucement vous lasser.  J’avoue aussi qu’une vie bien remplie et la procrastination m’ont fait publier nettement moins (Et je vous ai épargné le remplissage désespéré du blogueur qui se force, dites merci au lieu de vous plaindre !)

Le thé parfumé, je le consomme surtout en société, il fait souvent plus facilement l’unanimité. Récemment, chez Honoris Causa, j’ai fait une trouvaille intéressante avec Lys des Étangs. Ce qui le rend vraiment intéressant c’est que le parfum accompagne le thé bleu, comme le musc accompagne la peau. Les nuances florales sont mises en avant, il y a une douceur aqueuse qui ressort et justifie le nom. Sans être gourmand, c’est un thé qui se passe facilement de sucre, il n’y a vraiment ni astringence, ni amertume. Mais outre l’aspect facile à boire qu’on pourrait retrouver dans beaucoup de thé parfumé, celui-ci dégage une vraie sérénité et une vraie poésie avec sa délicatesse et ses nuances. Peut-être plus un thé qui évoque le printemps, mais pour moi c’est une très bonne raison de le boire en hiver ! 

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