bye, bye, diptyque...

"Et je m’en allais déçu comme, on l’est souvent..."

Marcel Proust, à la recherche du temps perdu, à l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919.

J’ai reçu une bougie aubépine de Diptyque. C’est un joli cadeau, bien cerné, bien pensé, je l’ai beaucoup aimée. Mais. (Vous le sentiez venir le MAIS ? Vous le sentiez venir le blogueur grognon et pas content ?) Je suis très déçu de Diptyque en réalité. Pas que la qualité des produits a changé. (Non, ça, c’est Trudon…)  Simplement, la marque a changé, son univers a changé. 

Trop de calendriers, trop d’opérations avec des « influenceurs » qui ne s’intéressent pas au parfum (ou pire ne comprennent pas ?), de lancements racoleurs qui s’éloigne des origines de la marque (du oud, vraiment ? Des pâtisseries, sincèrement ?), etc. Diptyque, c’était un univers cohérent et poétique et je n’y sens de plus en plus qu’une marque élitiste soucieuse de vendre, de vendre beaucoup et de vendre un peu n’importe quoi parfois. L’expérience d’achat n’est plus la même. Ce n’est plus aussi parfait. C’est la même chose quand on achète ce qu’on a aimé jadis, mais un peu moins bien. Et je n’ai pas envie de ça.

Je pourrais faire semblant, n’acheter que les références anciennes et faire comme si, rentrer dans les boutiques et ne pas regarder ce qu’il y a autour. Je pourrais. Mais, et je comprends parfaitement qu’une marque doit vivre et vendre, je n’ai pas envie de soutenir une marque qui change de cette façon, pas envie d’entretenir ma déception et de prétendre que rien ne change. D'autant qu'on nous tient tout un discours sur le luxe, la qualité, l'excellence, etc de la "haute parfumerie." Ben, mes chéris, il faut être à la hauteur, sinon je vote avec mon portefeuille, comme on dit, et je ne suis plus client. (Et je n’en parle plus sur le blog.)  Je ne sais pas si vous êtes comme moi, si vous aussi vous regrettez l’époque des flacons carrés, mais dites-moi…

Commentaires

  1. Bonjour
    Je n'ai pas connu le Diptyque de l'époque ancienne, seulement les produits actuels.... Cela explique t'il que je n'ai jamais succombé pour un de leurs flacons ? Je n'explique pas pourquoi mais je n'ai Jamais eu envie....

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    1. Peut-être... Pourtant, il y a de jolies choses au catalogue...

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  2. Je n'ai pas connu l'époque des flacons carrés, mais jusqu'à présent je suis relativement content de mes expériences d'achats auprès de la marque. La première bougie Dyptique qu'on m'ai offerte "Myrrhe" m'a vraiment ravi par son odeur et sa diffusion (fidèle à la réputation de la marque). L'expérience d'achat sur la boutique en ligne est vraiment bonne (jolie boite, tout est bien présenté). Les parfums que je possèdes Eau Trois, Eau Lente et Eau Duelle sont vraiment réussis et plaisent beaucoup. Effectivement dans les nouveaux lancements il y a un gros côté marketing qui peut agacer (moi le premier). Les bougies de noël de l'année dernière étaient cheap au possible et le prix du calendrier de l'avent est devenu démentiel... OK les produits sont de qualité mais faudrait pas nous prendre pour des pigeons non plus ^^

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    1. Ah, ces gens si jeunes qu'ils n'ont pas connu la grande époque... Pourtant, ça ne me semble pas si ancien. Mon Dieu, mais que je vieillis!

      Les bougies de l'an passé, c'était absolument risble! Tellement cheap et laid! Ne pas être pris pour un pigeon, ok, mais pas pour une vache à lait non plus! :-)

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  3. (JulienFromDijon)
    J'ai aimé leur édition limitée au jasmin et au mimosa, et j'aime leur fond de catalogue -jasmin "olene", tubéreuse "???", eau lente-, et leur ylang-ylang en roll-on (bien que le gingembre fasse bloquer certain).

    Je suis donc hors sujet, puisque je ne parle pas des sorties récentes.

    Le jasmin et le mimosa, c'était les "essences incensées années ???? et ????". 135€ pour le vrai ingrédient, c'était bien foutu.

    Le jasmin, très mûr, était réhaussé d'absolu basilique, et d'un peu de cannelle.
    Par contre en fonction du flacon (la faute aux conditions de conservation? vu que par déduction c'est sensé être le même batch/la même cuvée), certains était tapés, le jasmin était plus gazoile, et gant blanc en latex (comme parfois la tubéreuse). Ou alors c'est un effet de concentration -trop hate-.

    Le mimosa, visualisé l'absolu mimosa des labo monique rémy, avec peut-être de la cassie voisine. Ca vallait pour l'ingrédient même : peu intense mais diffusif, entre le foin, le poudré de la vanille et le calisson (melon).

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    1. Ah, moi aussi j'avais craqué pour le mimosa qui était bien joli... Le flacon était joli mais catastrophique car pas étanche: une partie à coulé et le reste ne s'est pas forcément bien conservé. Joli mais pas pratique, c'était déjà moins mon truc...
      (Et, sinon, oui, le fond de catalogue est bien beau.)

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