En septembre octobre, j’hésite toujours entre plonger dans l’automne et profiter de ce que cette saison peut avoir de bon (Le thé et les plaids) ou essayer de faire durer l’été le plus possible… Au rayon thés parfumés, c’était assez simple, j’ai terminé ce que j’avais. Fruits Noirs de Mariage Frères un thé noir très mure, doux et sucré, qui reste longtemps en bouche, et Nuit d’Améthyste d’Honoris Causa qui joue sur le même registre, mais en plus cassis, plus acidulé et plus frais. Les deux sont très parfumés. Et j’ai repris les deux thés Kusmi que j’aime : Impérial Label qui goûte le réglisse et Boost, mélange de thé vert, maté et surtout cannelle qui va si bien avec les jours humides. C’est du lourd, Kusmi ne fait pas dans la subtilité, contrairement à Mariage et Honoris Causa, mais on n’a pas toujours envie de subtilité. Parfois, on veut juste du lourd, du facile, de la cannelle qui explose tout sur son passage et du réglisse façon infusion qui fait du bien à la gorge… Bref, du thé qui réchauffe!
(Et puisqu’on parle d’infusion, je suis toujours client de la lavande, un goût acquis devenu une drogue dure.)
Coté thé nature, je suis content, le Noir Mékong est de nouveau en stock chez mon dealer préféré. Devrais-je en parler ? Peut-être pas puisque vous risquez de vider le stock. Mais enfin, c’est rond et doux, petit beurré-biscuité, bref, c’est le thé parfait des petits matins paresseux où nous voulons de la rondeur et des après-midi petites douceurs et bons romans.
Encore très été, j’ai bu des thés verts japonais que je trouve moins astringent que les chinois, c’est plus de la fraîcheur en bouche, de la verdeur végétale qu’une vraie astringence qui fait faire la grimace. (À moi parce que je suis une petite nature.) Une découverte : le kabusecha, bio, très doux et végétal avec un goût presque « légume » très doux. J’ai pris aussi un kukicha, fait à partir de brindilles, doux et végétal aussi mais plus frais en bouche, un peu iodé-marin, plus rafraîchissant. (Et un peu moins fin, moins thé de dégustation.)
Plus automne, j’ai découvert un Pu Er vermeil assez surprenant : il est effectivement plus rouge sombre que noir dans la tasse, conserve une certaine transparence en bouche. Les notes moisies, terre humide, champignons et écorces, sont présentes mais plus délicates en bouche. C’est peut-être un bon thé sombre pour les débutants ? Pour moi, il est probablement un peu trop léger et je retournerai vers des versions plus intenses lors de mes prochains achats.
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