le vert blogueur du. dimanche


Le temps se rafraîchissant et un savon green herbs acheté trois francs six sous chez Zara Home embaumant ma salle de bain, j’ai eu envie de vert et pour moi, le vert, c’est encore et toujours mon Vent Vert vintage. J’adore la famille mais il faut presque que je me force à en porter d’autres de temps en temps, tant il est pour moi l’alpha et l’oméga du vert. Ce fut aussi mon premier drame de la reformulation, j’ai du renoncer à lui au début des années ‘90 (Oui, avant la naissance de certaines jeunesses perfumistas,team vieux!), et je ne m’en suis jamais vraiment remis, je l’ai cherché à travers d’autres, mais vous comme moi savons que ce genre de quête est forcément vouée à l’échec! 

Vent Vert, signé Germaine Cellier pour la maison Balmain, est un parfum changeant. Il,est plus radical en hiver quand il n’est presque que feuillages et galbanum. Cette semaine, il était adouci par l’humidité, la lourdeur de l’air, et les fleurs étaient bien plus présentes. J’y goûtais la jacinthe et le muguet qui y présentaient leur visage le plus suave, montrant que ce parfum, qui sait mettre des claques, peut aussi flirter et minauder. Ce n’est probablement pas pour rien que c’est le nom de Colette qui s’est retrouvé associé à Vent Vert, ne croyez-vous pas?


Mais bien sûr, je n’ose pas vraiment abuser et je l’économise. Vraiment, ces reformulations et disparitions nous gâchent le plaisir. Auront-elles raison de notre santé mentale? Affaire à suivre…

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