sea sex and sun


"Le soleil au zénith me surexcite."

Serge Gainsbourg
Certains parfums vous replongent directement dans certaines ambiances. Ainsi, le dernier opus d’Anatole Lebreton, qui n’emprunte rien à l’esthétique et à la structure de cette époque, me renvoie immanquablement aux années ’70-début ’80. L’époque de la fête, du corps libéré, d’une certaine insouciance avant que les drames nous rattrapent.

La scène se passe au bar de la plage. On sent l’odeur des cocktails, d’un vin qui pétille et des fruits jaunes. Passe un mojito. (L’effet mentholé du géranium.) L’air est chargé d’essences de fleurs, à peine poudrées, mêlées à la senteur de l’Ambre Solaire. (Ylang ylang et non monoï, Dieu merci ! Je n’en peux plus des odeurs de monoï bien grasse, moi !) Et sous les irisations de l’huile, bien sûr, il y a la peau nue, les petits seins de bakélite qui s’agitent.

J’ai pensé au film l’année des méduses. Pas à Valérie Kaprisky, mais à Caroline Cellier revêtue d’un paréo corail. À savourer avec modération en attendant les vacances…


Cornaline, Anatole Lebreton, 2018.


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