le thé du lundi


J’ai bu beaucoup de thé mais il n’y a pas eu de révolution dans ma tasse, je suis resté sur mes classiques même si en à la fin de 2017 j’ai bu beaucoup de thés parfumés. Probablement l’influence de Noël, de l’ambiance festive et des thés de l’Avent. Celui que j’ai vraiment aimé, c’est La Sublime Porte (Honoris Causa) mélange noir et vert, parfumé aux épices, à la pomme et au caramel, très doux, très sucré, parfait pour réconforter quand il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors mais qu’on a été obligé d’affronter les éléments pour aller bosser alors qu’on aurait volontiers passer la journée sous un plaid avec un bon livre. (Ou même un mauvais.) 

Le thé fumé a eu mes faveurs, comme tous les hivers. 1sous des dehors un peu râpeux de son arôme, c’est en réalité un thé très doux et très facile à boire. Il passe très bien chez les non amateurs de thé et accompagne à merveille le salé qui a un gout assez fort. C’est parfait si vous aimer la charcuterie, les viandes faisandées ou les fromages qui puent. Et qui n’aime pas la raclette en hiver, je vous le demande ? (Celui que j’ai bu : Lapsang Souchong bio des thés de la pagode, mais c’est vraiment un basique qu’on trouve partout. Si vous avez peur que ce soit trop fumé, essayez Habana Club d’Honoris Causa, si vous voulez que ce soit très fumé, tentez le thé du Tigre au Palais des thés.) 

Plus surprenant, j’ai bu pas mal de thé vert. Du Genmaïcha, très doux aussi, à croire que j’avais besoin de réconfort. J’ai toujours préféré les thés verts japonais au chinois et celui-là, mêlé de riz grillé, est particulièrement doux même si on perçoit encore la fraîcheur végétale du Sencha. Je suppose que comme pour les parfums vert et floraux, c'est un déni d'hiver et une volonté de faire comme si... (Le déni, histoire de ma vie, tome 55.) Remarquez qu'il existe un parfum Ukiyo-e (parfums Gri Gri, l'une de ces nombreuses marque à thème comme il en fleuri beaucoup trop pour que j'ai envie de m'y intéresser vraiment d'autant que le concept de base est le tatouage, pas les perles et les visons...) qui sent vraiment très nettement le Genmaïcha. Si vous adorez l'odeur, pourquoi pas? Mais j'ai toujours un peu de mal avec les odeurs évoquant trop nettement un aliment. OK, je suis vieille école, mais j'aime les parfums un peu abstraits, les parfums qui sentent le parfum. Personnellement, je ne porterais pas, surtout pas avec un kimono, mais en parfum d'ambiance, ça peut peut-être être sympathique. Peut-être. (Quelque part entre le basilic et la camenbert?) 

Petit (gros!) coup de cœur pour les bols vert et rose que j’ai dénichés chez Honoris Causa. Parce que boire du thé, c’est aussi un art de vivre et que les théières, les tasses, c’est très important, ça fait partie du plaisir, du rituel. Et à part pour le petit déjeuner pressé ou le soir avant d’aller dormir (infusion de lavande, plus rock que la camomille?), le bon gros mug, j’ai du mal. Et pourquoi pas du thé en sachet tant qu’on y est ?

Commentaires

  1. Mon cher Dau,
    je vous accompagne dans la possibilité du thé en sachet mais à condition que ce soit de très grande qualité. Je me rappelle il n'y a pas si longtemps que même les sachets de chez Twinings parfumaient l'eau, la théière, la tasse et la bouche. Aujourd'hui, quelle déception! Earl Grey ou Lady Grey le parfum semble leur faire défaut.
    Toujours très intéressée par vos billets, par les livres, les parfums, et parlant parfums, je me suis offerte de chez Notino "filles en aigüilles" de l'oncle Serge, les notes de têtes j'ai adoré, après on sent bien que c'est du Serge Lutens, une piramide olfactive qui se répète mille et une fois, la perdurabilité bonne sur le poignet, sur le creux de la poitrine je suis sûre et certaine que je pourrais sentir ce Lutens pendant des heures.
    J'espère que vous vous portez mieux, je le souhaite pour Cécile et pour vous, une grosse, grosse bise de votre amie,
    Sara

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  2. Rebonjour,
    A propos du billet précédent : Je crois que cette "Fille en Aigüilles" est presque le seul oriental que je sois capable de porter.
    A bientôt!
    Sara

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    1. Bonjour Sara,

      J'espère que vous allez mieux que moi qui semble destiné à passer l'année 2018 malade. En ce moment, je ne sens absolument plus rien. C'est très gênant quand on prétend tenir un blog parfum... Du coup, je bois du Pu Er parce que le goût est fort et que je peut le percevoir même sans odorat. (Je crois qu'un thé blanc me donnerait l'impression de boire de l'eau chaude!)

      Fille en aiguille, je le connais mal. J'avais déjà cessé de suivre Lutens lorsqu'il est sorti. Si je me souviens bien, il a un aspect résineux assez original et évite de tomber dans la lourdeur. Mon obsession du moment est Shalimar que j'envisage de porter en cure pour pouvoir passer à autre chose. (Et aussi parce qu'il faudrait bien que je vide les flacons que j'accumule. (JE pense que je stocke un demi-litre de Shalimar dans mon armoire... Je vous le confie parce que je sais que vous ne me jugerez pas trop durement ;-)

      à bientôt

      Dau

      PS: Cécile, si vous passez par ici, rassurez-nous un peu!

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  3. Bon après-midi,
    Shalimar, j'aime ses relents de puanteur. Je pourrais le porter également sauf que pour moi Shalimar c'est Shalimar bien au-dessus des familles olfactives, je ne pense pas Shalimar comme un parfum oriental je pense Shalimar comme Shalimar. Je pense que vous comprenez... ;)) Grosses bises,
    Sara

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