découvertes et favoris #juillet2017

Été, soleil et vacances, tout va déjà mieux. Je sais, naturellement, que cela ne suffit pas à régler tout les problèmes, sans quoi nous n’aurions plus de problèmes et de dépressions depuis longtemps, mais tout ça fait quand même du bien même si je n’ai jamais fait partie de ces gens qui vivent toujours en pensant aux prochaines vacances. Je ne sais pas si c’est votre cas, moi, je suis beaucoup trop dans l’instant présent pour ça.



Contempler la mer me fait du bien, je trouve ça apaisant, reposant (encore un point qui me rapproche de Madame Bovary),  condition qu’elle ne soit pas trop plate, trop calme. Je trouve la Méditerranée très peu inspirante, je suis plus intéressé par l’Atlantique et les mers du nord. J’ai besoin d’agitation pour m’apaiser, je dois être un emmerdeur. (Je sais que cela a déjà été établi il y a longtemps, c’est juste un petit rappel.)

En photo, Biarritz que j’adore, mais j’aurais tout aussi bien pu mettre Saint Jean de Luz ou remonter jusque Dunkerque voire Oslo ou Stockholm. (Je ne suis jamais allé plus au nord. De même, je n’ai jamais été au Portugal ou dans le nord de l’Espagne.) Le pays Basque et les Landes, puisque c’est là que je suis, ne sont plus une découverte, mais c’est un plaisir renouvelé qui vaut bien d’être qualifié de favoris, à cause de la nature, parce qu’ici, c’est joliment vert, et de l’ambiance que je trouve plus décontractée et moins poseuse qu’ailleurs. (Remarquez, c’est peut-être juste moi qui arrive à me libérer, me détendre, un peu plus.)

Parfum: beaucoup d’hésitations en début de mois, une certaine instabilité, même s’il y eut de belles choses, dont une redécouverte de la marque de Jean-François Laporte, Maître Parfumeur et Gantier,  où il y a de bien belles choses dont il faudra que nous reparlions. J’ai l’impression qu’on oublie un peu la marque, qu’on la passe sous silence au profit d’autres qui ne sont pas forcément aussi intéressantes. (Voire qui lui doivent beaucoup) Si, comme moi, vous êtes plutôt classique et vintage, je ne peux que vous conseiller de vous y pencher. Mon gros achat du mois, ce fut mon (GROS) flacon de Fidji vintage que j’ai gardé pour les vacances et j’ai adoré le porter. Pour l’instant, je suis toujours au soleil et en phase monogame avec Fidji.  Je me suis torturé pour prendre d’autres choses et je ne les porte finalement  pas, tellement je me sens bien avec lui. À vrai dire, j’ai porté  un peu autre chose, en me forçant, presque, juste pour ne pas rendre mes autres parfums jaloux pour cause de relation trop exclusive avec le favori du moment. (OK, je ne suis pas bien dans ma tête. Soit vous êtes aussi atteint que moi et vous comprenez, soit, il faudra attendre un billet qui explique tout ça sur des pages et des pages quand j’aurai un peu avancé dans ma psychanalyse que je n’ai pas encore commencée.)

Soins: le drame de l’été, pour ne pas changer, ce sont les solaires. J’ai cru qu’avec antihistaminiques et une utilisation réduite ça passerait comme les autres années sauf que pas cette années. J’ai eu une révélation sur twitter: l’huile. (merci @naniiess!) Je n’y ai pas pensé seul parce que je déteste l’huile. ça colle, c’est gras, ça protège moins (probablement parce que j’en mets moins, que j’étire au maximum tellement je déteste ça!) et c’est particulièrement peu photogénique cet aspect luisant et frit sur la plage. Il suffit de ne pas faire de photo, certes, mais on n’est jamais à l’abri des paparazzi. Mais l’avantage   pour moi, c’est que ça n’a rien de minéral et que c’est pure pétrochimie. Compo dégueulasse qui mérite le lynchage par les fans de bio, de naturel, et toute la blogosphère beauté réunie, mais avec mon intolérance au dioxyde de titane, allergie de contact, eczéma qui se développe, c’est LA solution pour moi si je veux me protéger du soleil. Bien sûr, j’aimerais mieux quelque chose de plus clean an. Et, en attendant, je n’oublie pas de rester à l’ombre et de porter un chapeau bien sûr.

Livres: en juillet, il m’a été assez facile de lire et de lire beaucoup. Il y a l’effet vacances, mais pas que, puisque ça avait déjà commencé avant. Je vous présente trois lectures dans l’ordre de lecture, pas d’autre classement.

Joël Dicker, la vérité sur l’affaire Harry Quebert. Je découvre le livre 20 ans après tout le monde comme d’habitude. Une bonne histoire avec une intrigue solide et surprenante. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre parce que le narrateur se regarde le nombril et que ce n’est pas bien passionnant dans les premières pages. Lorsque l’histoire proprement dite comment, elle devient assez vite prenante, on a envie de découvrir cette vérité. C’est bien construit, il y a des rebondissements mais… (Vous sentiez arriver le mais!) Je n’ai pas forcément adoré le style: alors qu’on lit un écrivain francophone, on a l’impression, pas que moi, je le précise, de lire un  américain traduit. S’il était question d’une traduction, elle serait bonne, mais pour un roman francophone, c’est un peu plat. De même, j’ai un souci avec les personnage, pas assez fouillé. Ils sont plus des stéréotypes que de vrais personnages. Il y a « le prof de littérature » mais je n’ai pas eu cette sensation d’avoir affaire à un être de chair et de sens. surtout a une vraie psychologie. c’est surtout dans ce sens qu’on est danse roman policier plus que dans le roman  psychologique classique. cela dit, le roman est vraiment agréable à lire et en dépit de ces quelques critique, j’ai glissé deux autres ouvrages de Joël Dicker dans ma pile à lire. (Donc, Oui, j’ai vraiment aimé même si je ne suis pas conquis à 100%)

Isabelle Spaak, une allure folle. Autre grand succès. Le genre est un peu inclassable. L’auteure nous parle de ses mère et grand-mère. C’est un livre de souvenirs, un livre qui tente de comprendre, qui pourrait hésiter entre le scandal de mœurs et le fait divers. C’est un peu décousu, impressionniste. J’avoue avoir eu un peu de mal  comprendre où Isabelle Spaak voulait en venir par moment. Ce n’est qu’a la fin que le court ouvrage forme un tout cohérent, qu’on comprend « l’enquête » menée dans le passé. Surtout, c’est à la fin, qu’on est emporté par l’émotion de ce livre vraiment touchant et joliment écrit, l’histoire de ces femmes, histoire douloureuse, mais aussi brillante, de ces femmes qui tentent de trouver leur place dans ce XXème siècle qui n’est pas tendre avec elle. J’ai beaucoup aimé l’écriture, un peu impressionniste, jamais lourde, pesante où mièvre. (C'est le livre mis en illustration.)

Madame de Staël, Delphine. Lecture en cours. J’adore. Je n’avais jamais lu Madame de Staël et je ne légèreté pas puisque ça me fait une belle découverte sur le tard. Roman par lettre, sentimental et philosophique, bien écrit, avec de très belles scènes, du lyrisme, de l’émotion. C’est classique mais annonce le romantisme. Bien sûr, on rit moins que chez Jane Austen , il y a un côté plus sérieux, plus drama queen aussi, mais je me régale de cette histoire d’amour rendue impossible par le monde et son hypocrisie, et , surtout parce que c’est ça qui est amusant, par une diabolique méchante, qui a probablement fait ses classe chez Madame de Merteuil. (J’ai l’ai de me moquer, mais le livre est vraiment touchant. Simplement, je ne voudrais pas que vous pensiez que c’est niaisement sentimental ou ennuyeusement didactique.)

Série: j’en parle peu mais je regarde beaucoup. Netflix est le meilleur ami de l’insomniaque et de celui qui passe du temps dans les transports en commun. Au détriment du livre? Je ne sais pas, peut-être pour certain, mais pour moi, les deux sont complémentaire et ne répondent pas aux mêmes besoins ou envies.un épisode de feuilleton demande moins de concentration, de temps. C’est plus facile et j’ai parfois besoin de cette facilité parce que je n’ai pas le temps, l’envie de me concentrer, ou tout simplement parce que je ne suis pas physiquement en état de le faire. Mais, oui, le livre est plus satisfaisant, plus enrichissant. Cela dit, une bonne série vaut mieux qu’un mauvais livre, non?

J’ai regardé récemment la seconde saison d’Helix. L’idée de base de la série est de suivre une équipe de médecins qui enquêtent sur un virus meurtrier qui sévit dans des lieux clos mais ne demande qu’à s’échapper pour décimer l’humanité. La saison 1 se passait dans une station polaire, j’avais beaucoup aimé. Bien sûr, il était question de complots et De manipulations. La suite se déroule sur une île tropicale et j’ai un peu moins aimé. C’est peut-être lié au contexte, moins oppressant, au fait que les ressorts étaient déjà connus, qu’il y a moins d’effet de surprise…

Thé: des parfumés. Nuit d’Améthyste d’Honoris Causa, à découvrir absolument si vous aimez le cassis. À la fois doux et rafraîchissant avec sa petite note aiguë, je ne suis pas persuadé qu’il soit vraiment plaisant si vous le sucrez, il doit avoir alors un aspect « limonade » plus vraiment rafraîchissant. (Mais parfait pour les goûters d’enfants?) C’est un thé noir à ranger dans la catégorie « gourmand ». Plus classique, le thé des sources du Palais des Thés est un classique thé vert  la menthe relevé d’un peu de bergamote. C’est aromatique, frais et doux, la base thé vert est suffisamment douce que pour éviter l’âpreté qu’on trouve souvent dans les thés à la menthe de mauvaise qualité, c’est certes sans surprise mais toujours plaisant en été.


Voilà, le petit tour du mois de juillet est fait. (Même si j’ai oublié des tas de choses, probablement.) Et vous, votre mois de juillet? Des idées, de lecture ou autres, dont vous pourriez me faire part?

Commentaires

  1. PS: pour cause de vacances et de connexion misérable, je ne parviens pas à comme je le voudrais, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. J'editerai plus tard, l'autre option étant de ne pas publier et de mettre les billets au placard en attendant un miracle… (ou le retour des vacances)

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  2. Bonsoir Dau
    Soins: l'huile d'argan et l'ombre. Après la piscine, la douche et le repos absolument, le repos évidemment à l'ombre. Ces derniers jours il a été impossible de sortir après 11'30 AM, donc climatisation à la maison, dans la voiture, au cinéma...
    Livres: je continue de lire et relire en italien Umberto Eco et Italo Calvino, je voudrais lire le nouveau roman de Paula Hawkins "Au bord de l'eau" (La fille du train) mais je ne sais pas si je vais aimer... Déjà la fille du train ne m'a pas déplu mais j'ai trouvé la vérité trop évidente. En ce moment je lis "Le Mystère Henri Pick" mais le livre n'arrive pas à m'accrocher. Je ne savais pas que "La vérité sur l'affaire Harry..." était en français à l'origine.
    Je lis le dernier roman de CA Larmer, une écrivaine australienne que j'aime beaucoup et la série Agatha Raisin de MC Beaton.
    Je me suis lancée également dans la littérature pour jeunes tout simplement pour voir un peu. J'aimerais écrire un roman court. On verra.
    Séries: Candice Renoir (nous en sommes à la saison 4 en Espagne), Deep Water (Australie), Turn Washington Spies, Jeux de Trônes (pour mon mari, moi ça m'énerve) et pour moi seulement Younger saison 4. Je n’ai pas regardé la saison 5 de House of Cards, pour moi c’est fini. Nous avions vu la saison 1 d’Hélix mais la saison 2 n’est pas encore disponible en espagnol. Nous verrons dès que les sous-titres seront disponibles en espagnol la saison 2 de Top of the Lake (Australie).
    Thés : je finis un thé vert au mojito et je passe directement au thé blanc délicatement parfumé à la fraise.
    Parfums : mes classiques, je vais chercher ce Fidji dont nous avions parlé et parfois un peu de Narciso, cette chaleur lui sied très bien.
    Et voilà !
    A très bientôt !
    Sara

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  3. Bonjour Dau,

    je revoie également Les Mystères de Laura (Los Misterios de Laura) notre Colombo féminine espagnole. Il y a une version américaine avec des chapitres plus courts - Laura c'est Debra Messing, qui est plus belle et séduisante que notre Laura, mais je préfère sans aucun doute la nôtre, la série est absolument "espagnole" toutes vertues et défauts compris.

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  4. Bonjour Sara,

    Je note les séries, je chercherai...
    Bonne idée de me rappeler Narciso que je vais aller ressortir de ce pas, je l'avais oublié un peu... Le drame d'avoir trop dans son stock! Plaignons-nous un peu ;-)

    à bientôt

    Dau

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  5. Bonjour,
    Je découvre votre blog. J'aime vos bilans mensuels qui me parlent. Je viens tout juste de mettre un pied dans l'univers du parfum, mais je suis lectrice assidue et amateur de thés. Je me suis donc empressé de faire une commande Honoris Causa qui a en effet une sélection large et interessante.
    Pour les séries: avez vous vu Black mirror ou Utopia? assez noirs mais stimulants.

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    1. Bonjour Clara,

      Bienvenue ici. J'espère qu'Honaoris Causa vous plaira!
      J'ai tenté de regardé Black Mirror et je n'ai pas accroché. J'aurais peut-être du essayer plus d'un épisode. (J'aurais dû essayer plus, j'avoue, mais je suis dans une phase paresseuse en termes de séries.)

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  6. Bonjour Dominique,

    mes favoris de l'été vont forcément être un peu liés à mon séjour à Seoul, mais je vais citer ici des trucs trouvables en Europe, ou au moins sur le net. Pour les cosmétiques, j'en trouve sur des sites comme Testerkorea ou Roseroseshop, par ex, mais c'est un sujet sans fin et je vais me limiter aux produits d'été ...

    Coté produit solaires (et j'en ai vraiment eu besoin là-bas !), j'avais emporté mes crèmes Clarins, et finalement j'ai surtout utilisé un truc vraiment pratique trouvé sur place : un stick de produit SPF 50. C'est gros comme un stick de déo, ça tient donc dans un petit sac et on peut s'en remettre toute la journée. J'ai utilisé celui de chez Missha (All over Sun stick 50+), qui sent bon la mandarine mais pas longtemps, parfait pour le visage comme pour le décolleté ou les épaules.
    J'ai aussi usé beaucoup de vapos d'eau hydratante, en général au parfum "thé vert" (odeur discrète et qui ne perturbe pas longtemps celle de mes parfums), toutes les marques en font, les miens viennent de chez Innisfree - pareil, le petit format de 50ml tient à l'aise dans mon sac pour une utilisation répétée en cours de journée.

    Coté parfums, j'en avais emporté plusieurs mais finalement, j'ai surtout porté Iris bleu-gris de MPG (tiens donc !), Kyoto de Comme des garçons, et Déclaration en version cologne, de Cartier.

    Pour les thés, j'ai forcément bu du thé vert coréen, notamment celui produit dans l'ile de Jeju où je suis allée (la fameuse "Ile au thé" du parfum d'Annick Goutal) et dont j'ai rapporté de quoi tenir plusieurs années, en particulier le thé vert à la mandarine locale produit par la marque Ossulloc.

    Coté séries, j'ai vu récemment pas mal de drama coréens en version sous-titrée en français (en streaming sur AsieTv ou Dramacoreen) ou en anglais (quand le français n'est pas dispo). Il y en a pour tous les goûts, de la romance un peu improbable au policier le plus noir, perso cet été j'ai suivi jusqu'au bout :
    - Bride of the water God, oui bon, une romance très fleur bleue avec une touche de fantastique, mais avec pas mal de second degré (notamment une scène où l'on sent bien toute la frustration sexuelle du personnage principal, et qui m'a fait hurler de rire), et dieu que les acteurs sont bien filmés ...
    - Squad38, drama dont le personnage principal est un inspecteur des impots, lassé de se heurter à la corruption et à l'impunité des personnages puissants, et qui finit par s'associer à un arnaqueur doué pour faire cracher les mauvais payeurs. Le rythme est soutenu, il y a pas mal de suspense, les personnages même secondaires sont intéressants, et le duo (improbable sur le papier) fonctionne très bien.
    - en ce moment, je commence à regarder Falsify, une histoire de reporters luttant contre la corruption (thème récurrent dans les drama coréens), avant tout parce que j'apprécie beaucoup le jeu de l'acteur principal (que j'avais adoré dans Chief Kim), mais les premiers épisodes sont intéressants.

    Enfin, coté livres, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt un ouvrage très dense et érudit sur la construction du mythe du "peuple" indo-européen, intitulé "Mais où sont passés les indo-européens ?" de JP Demoule. Beaucoup d'archéologie et de linguistique, un peu de génétique et d'histoire politique aussi, ça reste accessible aux non spécialistes comme moi et ça remet bien en perspective certaines idées que l'on nous présente parfois comme des évidences, même si l'évidence est loin d'être acquise.

    Voilà ce qui m'aura le plus marquée cet été !

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